Black Bullet : Mon avis sur le manga

En 2014, l’animé Black Bullet adapté du light novel éponyme était diffusé au Japon et aussi en France en simulcast chez Wakanim. Parallèlement, c’est aussi un manga qui commença avec Kanzaki Shiden au scénario (c’est déjà l’auteur du light novel) et Morino Hon au dessin.

J’attendais beaucoup de Black Bullet après la sortie du premier tome en France en février dernier, j’ai tout de même attendu que les quatre tomes de la série sortent chez Doki-Doki pour acquérir tous les tomes d’un coup et on va dire que je ne suis absolument pas déçu bien au contraire.

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Black Bullet se déroule dans un univers assez dérangé qui vous fera penser à Shingeki no Kyojin ou God Eater: pour le côté, les humains parqués derrière d’immenses murailles pour se protéger du danger extérieur. En 2021, un virus transforme les hommes en monstre sanguinaire, les Gastreas… Les hommes se sont alors retranchés dans d’immense villes protégées par des murs construits en varanium, un métal qui semble repousser les Gastreas. Il semble aussi que certains enfants contaminés contrôle la propagation du virus tout en bénéficiant de pouvoir surhumain. C’est alors qu’une organisation est créée liant des mercenaires avec ces « enfants maudits » dans le but d’exterminer les Gastreas. Nous suivons alors Satomi Rentaro et Aihara Enju dans leur combat contre les Gastreas.

black-bullet-5Le début de la série baigne dans une atmosphère plutôt tranquille malgré la situation de l’humanité. Cela se comprend par la relative tranquillité de la vie retranchée derrière les murs en varanium. Les choses se compliquent quand un gastrea est aperçu en ville, c’est alors que Satomi et Enju se lance à sa poursuite. Ils vont alors rencontrer un mystérieu ennemi qui va leur donner bien du fil à retordre. Au final c’est la survie des habitants de Tokyo qui va être mis en jeu. Black Bullet se focalise dans une histoire où on entrevoit assez vite la fin, il n’y a pas de retournement de situation toute les trois pages et le résultat est assez intéressant pour une série courte. De plus, celle-ci met en avant des thèmes comme la discrimination subit par les minorités, ici cela concerne les « enfants maudits » qui sont à moitié Gastrea. Satomi considère sa partenaire Enju comme sa famille, il l’inscrit même dans une école sans préciser sa nature « d’enfant maudit ». Le comportement de Satomi vis-à-vis d’Enju est loin de représenter l’avis général de la population qui compare les enfants maudits à des calamités. Ceux-ci quand ils ne sont pas persécuté vivent dans la rue, dans les égouts… Le pire dans tout cela, c’est qu’Enju finira par mourir tôt ou tard et cela vaut pour tous les enfants maudits à cause de la propagation du virus qui finira par les transformer un gastrea. Satomi fera tout pour qu’Enju ait une vie heureuse et le plus normal possible. La relation entre nos deux personnages sera mis à l’épreuve et pas seulement lors de combats difficiles.

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Satomi est le personnage central de Black Bullet, je le trouve intéressant: au début du premier tome, Satomi est encore un peu insouciant comme beaucoup de héros de shonen. Plus l’aventure avancera et plus on découvrira un Satomi déterminé et assez mature. On découvrira son passif, ce qui amènera à comprendre sa vision du monde et pourquoi il en vient presque à haïr un monde qui rejette « les enfants maudits ». Dos au mur, Satomi aura de la ressource grâce à une arme cachés que l’on n’avait pas vraiment vu venir. J’ai vraiment aimé l’évolution de ce personnage, Satomi est loin d’être concon, comme Luffy, Naruto, ou Natsu… ce n’est pas vraiment le héros type shonen nekketsu et cela fait vraiment du bien.

Quant aux dessins de Black Bullet, ils sont assez inégaux mais s’améliorent au fur et à mesure que l’histoire avance. Il y a quelques passages qui sont très réussie et très détaillés. Le design des gastreas est plutôt quelconque, les expressions de visages (hormis dans les phases d’action) ne collent pas toujours à la situation et sont parfois ratés. Le tout est largement rattrapé par les scènes de combats qui donnent franchement envie.

 P.S: Bien que diffusé en 2014 chez Wakanim, vous pouvez retrouvé la série de manière totalement gratuite et légale chez Crunchyroll.