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Nvidia RTX : Turing apporte quoi en plus du raytracing ?

Les Nvidia RTX apportent pas mal de hoses en plus du ray tracing. Tour d’horizon.

Officiellement, les premiers tests des Nvidia RTX 2080 et 2080Ti seront disponibles demain à partir de 15h, mais j’ai décidé de revenir plus généralement sur ces nouvelles cartes graphiques. En effet, si le prix et l’apport du ray tracing a été mis en avant depuis l’annonce des RTX 2070, 2080 et 2080Ti, il y a des aspects qui ne sont que trop peu évoqués comme le DLSS ou Nvidia Scanner par exemple.

L’architecture Turing est la plus grosse évolution dans la composition des cartes graphiques Nvidia depuis l’arrivée de CUDA en 2006. Cette architecture ajoute notamment une unité dédié aux calculs du ray tracing (RT Core), mais aussi une autre unité qui est elle dédiée à l’intelligence artificielle notamment (Tensor Core).

Pour le moment, on entend beaucoup parler du ray tracing, mais une chose est certaine, il va falloir attendre un bon moment avant que l’on puisse vraiment jauger son impact en jeu. Il va falloir des drivers optimisés pour le ray tracing, il va aussi falloir que les jeux prennent en charge correctement le ray tracing et surtout, il va falloir attendre l’arrivée de l’API DX12R (Vulkan aussi va s’y mettre rapidement) qui arrivera avec la prochaine grosse mise à jour Windows 10 courant octobre.

Shadow of the Tomb Raider et Battlefield V sont un peu les deux titres qui accompagne l’arrivée de ces cartes et incorporeront le ray tracing pour la génération des ombres pour le premier et la réflexion de la lumière pour le second. Nous aurons donc demain avec les premiers tests des RTX 2080 et 2080 Ti, un premier indice sur les performances réelles sur ces cartes par rapport aux cartes de la série 1000. Je pense que Metro Exodus sera vraiment le premier jeu qui exploitera correctement le ray tracing et c’est donc à sa sortie (22 février 2019) que nous devrions avoir des résultats qui devront faire apparaitre de vraies différences (si ce n’est pas fait avant).

Au-delà du ray tracing, Nvidia a beaucoup investi dans l’intelligence artificielle pour sa partie dédié aux professionnelles, mais les cartes RTX vont pouvoir en bénéficier avec l’arrivée d’un nouvel anti-aliasing le DLSS (Deep learning Super Sampling). L’anti-aliasing est l’un des meilleurs ennemis du joueur puisque pour profiter un maximum de ses apports, cela se fait au détriment des performances en jeu. Le DLSS entend changer cela puisque ce n’est plus CUDA qui va s’en occuper, mais le Tensor Core. Sur le principe, des profils de réglages seront à récupérer par Geforce Experience ou via de simples mise-à-jours. Il est question d’un résultat bien supérieur au Temporal Anti Aliasing (TAA) sans plomber les performances en jeu. La listes des jeux qui supporteront le DLSS est disponibles sur le site de Nvidia.

Autre nouveauté qui devrait faciliter l’overclocking des cartes graphiques avec Nvidia Scanner, un outil d’overclocking simplifié. Il proposera de stresser votre carte durant 20 minutes puis d’appliquer après ce test un overclocking stable. Pour le moment seules les RTX seront compatibles, mais il est question que les cartes de la série 1000 soient aussi compatibles un jour prochain.

Autre chose notable, les RTX auront un port Virtual Link intégré pour le branchement de casque VR, mais il y a un hic, les casques actuels ne proposent pas de branchement Virtual Link. Ce seront les prochaines générations de casques VR qui seront équipés pour ce qui deviendra le standard pour le branchement de casque VR. Pour autant, Turing permettra d’améliorer pas mal de choses pour les jeux en VR. En effet, il est question d’outil pour l’optimisation des ombres combiné avec l’Eye-tracking. En gros, le focus est porté sur les éléments affichés sur l’écran en temps réel, ce qui permet d’améliorer le framerate et le rendu du jeu. Cette technologie à vocation à remplacer le Multi-res Shading qui découpe un rendu en plusieurs zones et qui réduit la qualité des zones les plus éloignées du centre de l’écran pour gagner en performance.

Si pour le moment, je ne succomberais pas à l’achat d’une RTX quelle qu’elle soit à cause du prix et du fait, que je n’ai pas besoin de changer de carte graphique aujourd’hui. Il est indéniable que ces cartes et Turing apportent pas mal de nouvelles choses qui ne sont qu’à un stade embryonnaire aujourd’hui, le futur s’annonce intéressant. Il faut maintenant attendre les premiers tests pour ce faire un avis sur ces cartes.