GENERATION ZERO preview

PREVIEW Generation Zero: Une bêta qui laisse une jolie promesse

Découvrez mon avis sur la première bêta de Generation Zero

World War 3 n’était pas le seul shooter que j’attendais patiemment. Il y avait aussi Generation Zero sur lequel j’ai pu poser mes gros doigts le temps de quelques jours à travers une bêta fermée. Pour rappel, Generation Zero est l’un des jeux actuellement en développement chez Avalanche Studios qui bosse aussi sur Rage 2 et Just Cause 4.

J’avais déjà posté un article qui présentait Generation Zero il y a quelque semaine, mais une piqûre de rappel ne devrait pas faire de mal. L’action se déroule en Suède dans les années 80 où la population semble avoir disparue au profit de multiples robots tueurs qui déambulent en quête de survivants à tuer. Il s’agit d’une expérience qui est prévue pour de la coopération, mais rien ne vous empêche d’y jouer en solo.

Dans son ADN, Generation Zero ressemble a toute cette série de jeu de survie qu’on se tape depuis quelques années. Cependant, il offre une approche où la survie est reléguée au second plan au profit d »affrontements dits « tactiques ». En effet, pas question de chopper des feuilles de bamboo pour se crafter des bandages ou de partir à la chasse aux noix de coco pour étancher sa soif. L’objectif de Generation Zero consiste justement à découvrir ce qu’il s’est passé dans cette Suède dystopique. C’est dans cette optique que l’on y trouvera des éléments d’histoires à travers des notes que l’on trouvera à travers nos escapades. Si les révélations se feront au fur et à mesure de votre progression, elles vous permettront d’obtenir des quêtes qui balisent votre aventure. On y trouve aussi un petit côté RPG avec des compétences à activer avec des points que l’on obtient en prenant des niveaux via gain d’expérience..

Ainsi comme tous jeux de survie, l’expérience mélange phase d’exploration, de recherches de ressources et d’affrontements. Le loot concerne avant tout tout le nécessaire pour gérer à bien les affrontements (armes, munitions, kit de soin, accessoires…) et comme il n’y a pas de système d’artisanat, la gestion de l’inventaire est plutôt simple. Les affrontements sont au centre du gameplay de Generation Zero, mais je dois avouer que je n’ai pas ressenti le côté tactique promis. Avec deux heures de jeux au compteur, il ne faut pas non plus trop m’en demander. Une chose est certaine, il va falloir équilibrer l’IA des ennemis qui vous spottent derrière les murs et qui offrent des réactions très bizarres qui rendent d’ailleurs les combats assez simple même s’il faut avouer qu’ils font de sacrés dégâts. Chose à savoir, pour les besoins de la bêta, le taux de loots était boosté, ce qui fait que l’on trouvait facilement des munitions et des kits de soins un peu partout. Évidemment, dans le jeu final, cela sera différent puisque trouver assez de munitions et de kits de soins pour équiper une petite armée dans 200m² dans la campagne suédoise, ce n’est pas forcément très logique.

Pour ce qui est de la technique, je dois dire que j’ai été surpris par l’état du jeu. On sent que le moteur d’Avalanche est prêt. Ainsi, c’est sans aucune perte de stabilité de connexion que s’est déroulée cette beta pour moi. J’ai quand même eu quelques micro-freeze, mais rien de gênant. Et même visuellement parlant, Generation Zero est plutôt jolie. Ma seule réserve concerne finalement la partie sonore où j’ai trouvé que la spatialisation laisse à désirer et que la synchronisation entre les mouvement de l’avatar et les bruitages n’est pas bonne non plus.

Finalement, j’ai plutôt apprécié cette première bêta de Generation Zero qui n’est d’ailleurs pas attendu l’année prochaine. J’aime beaucoup, ce côté où les affrontements prennent le pas sur l’aspect survie. La cadre de la campagne suédoise avec une histoire derrière m’intéresse aussi. Et puis entre nous, partir en escouade pour affronter des robots, ça reste une grande source de plaisir pour moi. Je vais donc suivre attentivement le développement du jeu, car même s’il n’invente rien, il a un certain potentiel qui ne demande qu’à être exploité.