Découvrez ma courte impression de Carrion, ce petit jeu qui met le joueur dans la peau d’un prédateur
Bien souvent, le jeu vidéo met le joueur dans la peau d’un héros qui va lutter contre la menace qui pèse sur le monde. C’est beaucoup plus rare quand les joueurs incarnent le monstre. C’est l’idée du jeu Carrion qui nous laissera incarner une sorte de créature mutante qui va devoir se frayer un chemin hors du laboratoire dont elle a été créé.
La base ressemble à ce que l’on peut trouver dans du metroidvania a savoir des donjons plus ou moins labyrinthique où certains passages demandent d’avoir certaines capacités pour les prendre. Carrion s’inspire grandement de cela même si c’est un peu plus limitée étant donné que l’aventure est très linéaire et qu’ils n’y a pas besoin de chercher très longtemps avant de tomber sur la capacité (ou ici mutation) nécessaire pour pouvoir avancer.
La grande qualité de Carrion se situe dans son ambiance qu met le joueur dans une situation où il représente le prédateur face aux petits humains désarmé. Et ça, c’est clairement quelque chose de très réussie dans Carrion. J’ai rarement vu un jeu vidéo qui donne ce genre sensation de puissance presque orgasmique. C’est à la fois malsain et en même temps, une sorte de plaisir coupable.
Finalement le principal problème de Carrion tient dans la courte durée de l’aventure. Et bien qu’il soit plutôt bon, je trouve qu’il ne vas pas assez loin. j’aurais aimé que l’univers autour du jeu soit un peu plus développé. Il y a des efforts faits de ce côté au niveau de la narration et du background, mais ce n’est à mon sens pas assez. Pour autant, Carrion, est un petit jeu vraiment sympathique qui vaut le détour. Ha, et c’est disponible dans le Game Pass.