Découvrez mon avis sur la version PC de Ancestors The Humankind Odyssey
Fiche technique
- Editeur : Private Division
- Développeur : Panache Digital
- Sortie : 27 août 2019 sur PC
- Disponible sur Humble Store, Gamesplanet
- Support : PC, PS4 et Xbox One
Test effectué sur PC d’après une version envoyée par l’éditeur
Lorsque Patrice Desilets annonçait l’ouverture de son studio Panache Digital avec son premier jeu qui parlerait de l’évolution de l’humanité, j’étais très intrigué. Je me demandais alors comment le tout allait s’articuler, mais je voyais surtout un jeu de moindre envergure niveau budget étant donné que le pitch du jeu est loin de correspondre à ce qu’il se fait chez les jeu dis AAA. Pourtant, c’est sous le joug où plutôt avec l’appui du label Private Division chez 2K qu’est édité Ancestors the Humankind Odyyssey. et rien que pour ça et avant même de commencer ce test, je tiens à féliciter Private Division d’avoir permis à ce jeu de sortir, car il traite d’un sujet pas du tout mis en avant dans le monde du jeu vidéo et avec une certaine ambition et ce ne sont pas tous les éditeurs du coin qui aurait pu faire cela.
Ancestors propose donc une aventure basée sur la survie et l’exploration à la 3ème personne. Au moment, où le jeu démarre, il n’est pas question d’incarner « les premiers hommes », mais nos cousins les singes où au moins une petite troupe quelque part en Afrique (10 millions d’années avant J.C). Sachez tout de même que l’aventure sera ardue et ça commence lorsque la première partie se lance avec un message qui nous explique qu’aucune aide ne sera donnée au joueur. Bref, il n’y a pas du tutoriel et si vous êtes maso (ou que vous aimez la difficulté), vous pouvez désactiver les éléments de l’HUD ou même la surbrillance des objets pour une expérience plus authentique.
Forcément,; les premiers instants en jeu sont très difficiles, car il faut ingurgiter l’interface, la manière dont on peut interagir avec son environnements sans oublier qu’on est lâché dans l’inconnu tout comme l’avatar que l’on incarne qui s’est perdu après s’être fait attaqué. Pour autant, une fois les premiers éléments de gameplay digérés. On peut comprendre la vision du Panache Digital qui veut que le joueur apprenne tout le long de l’aventure et ne pas l’aider fait partie de cette vision. Si j’ai ragé un peu au début, j’ai fini par m’y faire et j’ai commencé à m’émerveiller sur des choses basique comme lorsque notre avatar prend conscience qu’il peut porter des objets dans ses deux mains chose impossible en début de partie. <si cette progression est vraiment intéressante, elle est aussi souvent frustrante, car on peut aussi avoir l’impression de mal jouer et ou bien de mal effectuer certaines actions à cause du manque d’aide et surtout que certains éléments de game-design ne sont pas simple à comprendre d’un simple coup d’œil ou en étant mis devant le fait accompli. Tout ne saute pas aux yeux et c’est dans ces moments là que le manque d’indication en jeu se fait ressentir.
Pour autant, tout n’est pas à jeter à la poubelle loin de là puisque comme je le citais plus haut, c’est avant tout le sentiment de progression et le fait se sentir l’évolution à travers des choses simples qui rend l’aventure ludique et plaisante. Globalement, le début de la boucle de gameplay d’Ancestors consiste à observer son environnement et les différents points d’intérêts de la zone grâce à la fonction de scan, c’est ensuite en si déplaçant que l’on va pouvoir interagir avec ce point d’intérêt. Chaque éléments scanne, reniflé et choses découvertes tout comme le fait de simplement se déplacer fait grimper un arbre de compétence qui correspond plus ou moins au cellules du cerveaux de vos avatars et c’est en les faisant progresser que vous pouvez débloquer de nouvelles capacités. Choses à savoir, l’expérience accumulé permet de débloquer des capacités que l’on peut choisir, le choix évolue pendant la progression.
Après un certain stade passée en terme de capacités obtenue et d’exploration, c’est le moment de parler évolution et ce qui permet de d’avancer dans le temps en découvrant de nouvelles zones de jeu et donc de nouveaux danger. Mais pour en arriver à ce stade, il ne faut pas oublier qu’il faut établir une certaine base qui consiste à développer son clan: avoir assez d’enfant dans le clan (donc assez de mâle et de femelle adulte avant tout), pas trop de décès (ça arrive)… A ce moment où tout est prêt pour le prochain stade de l’évolution, il est question de légué une partie des choses apprises durant l’aventure,. Cela est pondérée par certains gènes qui ont muté et qui peuvent disparaître si son porteur décède ou est trop vieux lors de l’évolution. Le choix du moment pour évoluer est donc important.
C’est à ce moment là que j’ai commencé à apercevoir quelques limites au niveau du gameplay d’Ancestors et notamment la boucle de gameplay qui est identique du début à la fin et finalement, nous sommes clairement dans le type de « jeu qui mise plus sur le voyage que le lieu d’arrivée ». Ca n’est pas un défaut, mais autant être au courant avant de commencer le jeu. Et plus généralement, dans ce qui m’a dérangé dans l’expérience que propose Ancestors, ce sont les déplacements des « primates » qui ne sont pas intuitifs et qui demandent un certain temps d’adaptation. Les combats sont aussi plutôt décevants. ces derniers sont basées sur des Qte et se déroulent tous de la même manière. Pour le coup, les combats n’offrent plus de réelles menaces assez rapidement et c’est vraiment dommage.
Pour terminer, je dois dire que j’ai vraiment été surpris par Ancestors. Par son propos et les couilles qu’il fallait pour sortir un jeu pareil, je trouve vraiment fou dans le monde du jeu vidéo actuel. Le jeu est en plus assez réussi, même s’il souffre de soucis de gameplay , mais aussi techniques. Je ne sais même pas trop quoi dire si on me demande à qui s’adresse ce jeu. Je pense sincèrement que tout le monde peut y jouer et en même temps, il n’est pas si simple d’accès que ça.En ce qui me concerne, je valide à 100% la proposition offerte par ce jeu et j’espère que vous tenterez l’aventure pour que d’autres créateurs tentent de nous proposer d’autres aventures aussi uniques.