Découvrez mon avis sur la version PC de I Hate Running Backwards
Chez Devolver, il faut souvent s’attendre à des titres qui défient les lois de la raison et on peut dire que c’est le cas de I Hate Running Backwards sorti récemment sur PC, PS4, Switch et Xbox One. Développé chez Binx Interactive, le jeu est un shoot’em’up reprenant les personnages de Serious Sam, Enter the Gungeon et Hotline Miami.
I Hate Running Backwards n’est pas un jeu qui va briser les conventions du shoot’em’up, mais il offre un peu d’originalité avec un look voxel et les éléments du décor qui sont destructibles. Comme son nom l’indique, il inverse le sens des shoot’em’up: le personnage avance en marche arrière et les ennemis arrivent par le bas de l’écran. On y trouvera même quelques inspirations avec les rail-shooters ou les runners que l’on trouvent beaucoup sur mobile.
Les premières parties donnent tout de suite le ton avec un titre qui ne fait pas dans la finesse et propose une pelletée d’ennemis à zigouiller dans la joie et la bonne humeur, c’est là la seule raison d’être de I Hate Running Backwards et il serait fou de penser autrement. Pour autant, le jeu ne brille pas par le nombre de mode de jeu qui se résume à un seul, mais qui pourra se faire en boucle puisque les niveaux sont générés de manière procédurale, ainsi chaque partie sera différente. On y trouve aussi la présence de boss qui offriront un peu de challenge. On y trouve un mode défi qui permet de se confronter à un niveau défini avec l’un des héros du jeu. Il ne faut pas oublier la partie scoring puisqu’un tableau des scores mondiaux est disponible en jeu et vous permettra de vous comparer avec les meilleurs joueurs et aussi vos amis.
I Hate Running Backwards vous offre tout un arsenal d’arme avec des munitions très limitées (hormis les revolver en akimbo qui ont des munitions illimitées). Pour le coup, le gameplay du jeu requiert de bouger tout le temps afin de viser les ennemis, mais aussi pour récupérer le tas d’objet qui traîne au sol: des munitions, des objets spéciaux (souvent des objets qui offrent des capacités spéciales, on peut en avoir qu’une seule à la fois et on en débloque au fur et à masure que l’on progresse en jeu), des boucliers protecteurs, de la vie.
Ne vous fiez pas à ses aires tout mignons, I hate Running Backwards est loin d’être simple, même si le gameplay se prend en main de manière efficace, mais le maîtriser prendra un peu de temps. En ce qui concerne son ambiance visuelle et la bande-son, Binx Interactive à vraiment fait du bon travail. J’ajoute que le jeu ne requiert pas de grosse configuration pour tourner correctement, même si j’ai eu quelques micro-freezes durant mes sessions de jeu. Le jeu intègre aussi une interaction poussée avec Twitch. En effet, un streameur pourra lier le jeu avec sa chaîne Twitch. Les viewers pourront ainsi générer l’apparition de créatures en pressant un numéro dans le tchat.
I Hate Running Backwards est un shoot’em’up classique même s’il arbore un look original. J’ai plutôt apprécié le jeu, même s’il manque clairement de contenu (notez la présence de coopération à deux joueurs). Le gameplay est vraiment dynamique avec des explosions de partout, beaucoup d’ennemis à l’écran avec une difficulté présente. De ce fait, le jeu ne s’adresse qu’à des férus de shoot’em’up, il est difficile à recommander pour des nouveaux venus, même si la prise en main est excellente.