C’est entre les 4 et 6 février 2016 que s’est tenue la bêta fermée d’un des jeux que j’attends le plus en ce début d’année, il s’agit de Ghost Recon Wildlands chez Ubisoft. J’ai pu jouer quelques heures en solo et en coopération. Je vous propose donc de découvrir ce que j’en ai pensé.
Lorsque Ghost Recon Wildlands a été annoncé, je n’ai pas spécialement sauté de joie. C’est probablement, car il s’agissait d’un TPS tactique en coopération qui semblait avoir pas mal de similitudes avec The Division qui n’était d’ailleurs pas encore sortie. Pour avoir joué quelques centaines heures à The Division, le constat est que Ghost Recon Wildlands ne ressemble pas beaucoup à The Division. A part le fait qu’ils soient tout deux des TPS, ils ne proposent pas le même genre d’expérience. Là où The Division se la joue plutôt RPG avec du end-game inspiré des hack’n’slash, Ghost Recon Wildlands reprend ce côté action/infiltration, mais dans un monde ouvert, mais aussi beaucoup plus accessible que la recette originale et ça ne plaira pas à tout le monde.
Dans Ghost Recon Wildlands, on incarne l’un des membres d’une escouade de choc américaine envoyée en Bolivie afin de mettre un terme aux agissements du cartel nommé La Santa Blanca. On peut y jouer en solo où l’on contrôle les 3 autres membres de l’escouade ou bien en coopération jusqu’à 4 joueurs où chaque joueur est un membre de l’escouade.
Dans sa construction, Ghost Recon ressemble aux derniers épisodes de Far Cry. Il n’y a pas de tours à délivrer. Cependant, l’air de jeu est divisé par zones régie par un chef de La Santa Blanca. Chaque zone offre son lot de mission ainsi que diverses activités annexes, l’originalité de cette construction est que l’on peut aborder les zones dans n’importe quel sens. Ce qui offre un scénario non linéaire où finalement 2 joueurs auront des expériences au moins partiellement différentes. En ce qui concerne les activités annexes, elles vous serviront surtout à récupérer des ressources pour débloquer des compétences.
Niveau personnalisation Ghost Recon Wildlands semble avoir de sérieux atouts, cela commence par la création de personnage qui est plus poussé que sur The Division. La progression de votre perso passera par l’obtention de ressource et de point de compétences qui vous serviront à débloquer des traits passifs comme de la résistance accrue ou de la précision au tir avec un fusil sniper. Les missions vous font engranger de l’expérience cependant, cela ne débloque que des compétences plus élevée. Il y a aussi tout un tas d’accessoire dont le drone qui sert à la reconnaissance…
L’une des choses que j’ai de suite aimé mais qui m’a ensuite fait rager, c’est la conduite. Il faut savoir que la carte de Ghost Recon Wildlands est énorme. Ubisoft a donc laissé à la disposition des joueurs l’utilisation de véhicules (terrestres, maritimes et aériens). Autant vous dire que la conduite des véhicules terrestres est horrible. La Bolivie est un terrain accidenté avec des pentes dans tous les sens, ainsi conduire au clavier souris est infâme. Je n’ai pas testé à la manette même si le résultat doit tout de même être un peu mieux.
Techniquement, j’ai été impressionné par l’immensité couplé à la relative beauté du jeu. En revanche, d’autres points m’ont déçu et notamment, l’IA des ennemis qui se trouvent être moins diversifié que dans The Divison et c’est un comble quand le titre du jeu est Ghost Recon. Pour autant, j’aime l’idée du monde ouvert et le scénario non-linéaire et je pense que ce Ghost Recon va plaire a pas mal de joueur. Je trouve aussi que la formule s’éloigne de recette initiale. Ghost Recon Wildlands semble moins tactique et plus accessible que Future Soldier et je pense que les sfans de la série ne trouveront pas leur compte s’ils en attendent un TPS « tactique ».
Pour rappel, Ghost Recon Wildlands arrivera pour le 7 mars prochain sur PC, PS4 et Xbox One pour la modique somme de 59,99€ pour l’édition de base.
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