Découvrez mon avis sur la version PC de Murder by Numbers
Quand le visual-novell se mélange au Picross, ça donne Murder by Numbers. Sur le papier cela peut sembler intéressant surtout que le jeu propose de se la jouer détective afin de résoudre un meurtre. Pour autant, il faut voir si la sauce prend et c’est ce que je vais essayer de vous montrer ou pas avec ce test.
Dans Murders by Numbers, on incarne l’actrice Honor Mizrahi dont la vie va prendre un sacré tournant. En effet, un jour où elle apprend qu’elle est virée de la série dont elle tient rôle depuis plusieurs années. Par dessus tout ça, le producteur de la série (et ami de Honor) est retrouvé mort dans son bureau. Honor va d’abord prouver son innocence avant d’essayer d’élucider le meurtre de son ami. Pour cela, elle sera aidé du robot SCOUT qu’elle va rencontrer par hasard.
En tant que visual-novel, Murders by Numbers part avec un certain désavantage puisqu’il n’est disponible qu’en anglais. Pour autant, le niveau d’anglais pour profiter du jeu n’est pas forcément très élevée. Qui plus est, l’histoire avance sur un rythme assez soutenu et évite les longues tirades ennuyeuses, ce qui est une très bonne chose en ce qui me concerne. J’émets quand même un gros bémol sur la partie enquête du jeu qui laisse place à un peu d’interactivité avec le choix de pouvoir poser plusieurs questions. Le problème est que ce sentiment de choix laissée aux joueurs s’estompent très vite pour laisser place à un scénario linéaire. Pour autant, les dialogues et personnages de Murders by Numbers sont plutôt soignées, mais n’échappent pas à certains stéréotypes déjà vu et revu. En ce sen,s je suis resté sur ma faim et cela m’a empêché de vraiment apprécié l’histoire qui reste tout de même intéressante.
Au fait, c’est quoi le Picross ?
Un picross, logigraphe, hanjie, griddler, nonogram ou encore logimage est un jeu de réflexion solitaire, qui consiste à découvrir un dessin sur une grille en noircissant des cases, d’après des indices logiques laissés sur le bord de la grille
Finalement, le peu d’interaction sera laisser au robot SCOUT qui pourra notamment analyser des scènes pour trouver l’objet qui permet de faire avancer le scénario. Une fois l’objet trouvé, cela lance les phases de Picross. Pour ma part, je n’avais jamais fait de Picross et en ce sens le jeu propose plusieurs niveaux de difficulté avec une initiation pour les néophytes. Je dois dire que cela m’a vraiment beaucoup plus. J’ai même tellement apprécié cela que je trouve finalement que l’aventure ne propose pas assez de phases de Picross. Notez qu’il y a un aspect scoring qui en fonction des résultats débloquent des nouveaux Picross et autres bonus.
Pour ce qui est de la direction artistique, je dois dire que j’ai beaucoup de mal. Ajoutez à cela, des phases de visual-novel assez fixes et peu animées aavec des bruitages ridicules qui casse le peu d’immersion que j’avais sur le jeu. Si les bruitages sont vraiment catastrophiques, les musiques sont par contre bien plus soignées.
Pour ma part, Murders by Numbers n’est pas un jeu que je conseil, mais il n’est pas non plus un jeu que je ne conseil pas. C’est clairement, un jeu qui a le cul entre deux chaises. D’un côté, il offre une aventure rythmée avec des phases de Picross intéressantes. D’un autre côté, la partie visual-novel n’est pas forcément très intéressante où plutôt je la trouve bien trop classique et ajoutez à cela le fait que je n’ai pas réussie à pleinement entrer dans l’aventure à cause de la direction artistique qui ne m’a pas plu et des bruitages catastrophiques. Vous conviendrez que dans les véritables défauts du jeu, je trouve le côté très classique du scénario et les bruitages. Cela ne fait pas forcément ressortir un titre de mauvaise qualité. Simplement, je n’ai pas accroché au titre. Notez que la durée de vie du jeu est plus courtes que ce que l’on voit d’habitude dans le genre, mais généralement je trouve que les visual-novel ont tendance à faire trainer les choses sur la longueur. Murders by Numbers s’en tire très sur le ratio intérêt/temps.
