Découvrez mon avis sur la version PS4 de The Lost Child
The Lost Child est un dungeon-crawler japonais qui nous vient tout droit de l’esprit tortueux de Takeyasu Sawaki, créateur du méconnu mais atypique d’El Shaddai. C’est donc chez Kadokawa Games qui nous propose ce jeu qui normalement doit avoir une patte bien à lui et qui diffère de ce qu’on trouve habituellement dans ce genre de jeu bien particulier. Allez, j’y crois.
The Lost Child se déroule ans un Japon contemporain à Tokyo plus précisément. On y incarne le jeune Hayato Ibuki, jeune journaliste pour un magazine qui traite de sujet occulte et autres bizarreries dans ce genre. Depuis quelques temps, il y a un phénomène étrange qui se déroule dans le métro de Tokyo: les gens se jettent sous les rames… En enquêtant sur ce phénomène le jeune Hayato va être mêlé à une histoire qui le dépasse complétement. En tan qu’humian, il va devoir combattre pour sa vie, mais pas que et pour cela il va récupérer une sorte de système (le Gangour) qui lui permet de capturer des Astrals: des créatures maléfiques et avec qui, il va pourvoir combattre. Dans le principe, cela peut vous faire penser à Pokémon puisqu’il est question d’améliorer les astraux modifier leur attaques, ils sont de types différents, mais dans le principe il s’inspire plus de la série de jeu Shin Megami Tensei dont est issue la série Persona par exemple.
Comme beaucoup de J-RPG au budget peu élevé, la narration de The Lost Child repose un des dialogues façon visual-novels que les fans d’El Shaddai reconnaîtront et apprécieront, mais cela n’a pas du tout été mon cas. C’est un avis totalement personnel, mais je trouve tout le côté artistique assez hideux qu’il s’agisse du chara-design, des différents environnements. Le tout fait très cheap et est de mauvais goûts. On progresse dans le jeu tel une en quête sur le terrain ou Hayato glanera des indices en interrogeant des passants dans Tokyo. Ce qui l’amènera à arpenter différents donjons (ca reste le principe du jeu) sur différents étages avec quelques énigmes, des portes a débloquer pour avancer et bien sûr, tout un tas d’Astrals qui veulent vous faire la peau.
Le système de combat est au tour par tour est plutôt classique, mais c’est finalement l’un des plus gros reproches du jeu… Il aurait pu sortir dans le même état il y a cinq ans et j’écrirais le même test mot pour moi. Qu’il s’agisse de la partie dungeon-crawler, il n’y aucune surprise, The Lost Child n’apporte rien de nouveau. La partie capture d’Astral est sympathique avec une gestion des différents types, le mix des compétences, mais cela existe ailleurs. Ajouter le côté RPG avec la gestion de équipement, les points de stats a attribuer après chaque gain de niveau. N’oubliez pas la partie narrative façon visual-novel (avec des choix dans les textes parfois). Et puis il faut dire que techniquement, le jeu est daté (les animations quand il y en a sont moches, les effets dans les combats sont chiches et les donjons offre un rendu digne d’une PS2).
Pour autant, le seul mauvais point du jeu reste sa technique, le reste est classique sans être mauvais. Je pointe surtout l’absence de risque dans un genre de jeu qui a beaucoup à offrir et ici, il n’y a pas grand-chose d’original ou de vraiment intéressant. The Lost Child reste par contre un jeu que je peux recommander pour les néophytes de ce genre de jeu qui trouveront une expérience honnête bien que techniquement à la traine. Je dois ajouter que l’extrême facilité du jeu facilité l’accessibilité aux joueurs même s’il va falloir maitriser l’anglais pour jouer à The Lost Child.
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