Wolfenstein 2 The New Colossus Test

Wolfenstein 2 The New Colossus : Blazko le barjo est toujours en pleine forme

Découvrez mon test du FPS ultra violent Wolfenstein 2 The New Colossus

Machine Games avait déjà fait un travail énorme avec Wolfenstein The New Order en 2014 et l’extension standalone The Old Blood l’année d’après. Bien que des rumeurs faisaient mention d’un nouveau Wolfenstein, Wolfenstein 2 The New Colossus a été annoncé sur le tard puisque c’est seulement durant l’E3 2017 que le titre s’est révélé au public. Forcement, j’avais les yeux grand ouverts durant la conférence de Bethesda qui officialisait la suite des aventure de B.J Blazkowicz.

Wolfenstein 2 The New Colossus est la suite directe de The New Order et commence donc juste après l’affrontement finale entre Blazkowicz et le mad scientist nazi Général Strasse. Strasse est mort et Blazkowicz oscille entre la vie et la mort. A son réveil, Blaskowicz se réveille dans un sous-marin qui est pris d’assaut par les nazis et une vieille connaissance le lieutenant SS Irene Engel (qui est le principal antagoniste du jeu)…

Et oui, la mort du Général Strasse n’a pas mis fin à la guerre. Ainsi, Blazko et les membres du Cercle de Kreisau (un groupe de résistant) veulent joindre les groupes de résistants aux Etats-Unies afin de renverser le court de la guerre…

Wilkommen America !!

Si The New Order misait sur l’action avec un scénario un peu en retrait. Machine Games change un poil avec une formule qui fait toujours dans le jeu d’action débridé et ultra-violent tout en s’appliquant à proposer une histoire distillée via des cinématiques entre toutes les missions et une écriture qui s’inspire clairement des films de Tarantino. C’est toujours un plaisir de suivre ces dialogues sans langues de bois et souvent très cru. Et même à la vu de certaines scènes, on est clairement dans un jeu PEGI 18.

Wolfenstein 2 The New Colossus se déroule exclusivement aux Etats-Unies (avec un petit détour complètement WTF sur Vénus) qui voit un nouveau lot de personnage haut en couleur rejoindre notre groupe de résistant favoris. Cependant, l’aventure défile très vite et les personnages secondaires n’ont pas forcement droit à un réel soin ni même une réelle importance dans l’aventure. Il y a aussi quelques raccourcis dans le scénario voir même quelques ellipses qui ne sont pas expliqués. Cependant, le résultat reste cohérent pour une dystopie qui montre le monde si les nazis avait remporté la seconde guerre mondiale.

Blazkowicz étant le personnage principal, on a quand même eu droit à un passage fort intéressant puisqu’à un moment donné de l’histoire, il est de retour dans la maison où il a grandi et on en découvre pas mal sur son passé, son père, sa mère…

Et que dire d‘Anya, la compagne de Blazko, enceinte de jumeaux, qui passe son temps sur les champs de bataille fusil d’assaut à la main ou Grace, résistante basé aux Etats-Unies qui prendra un peu la place du chef et Sigrun, la nazi repenti… La guerre n’est pas une question de sexe, l’action n’est pas réservée qu’aux hommes. C’est aussi le message que veut faire passer Wolfenstein 2 The New Colossus.

Et le gameplay, ça donne quoi ?

Wolfenstein 2 The New Colossus est avant tout un FPS linéaire d’action ultra violent qui s’inscrit dans ce que proposait The New Order avec quelques nuances, mais aussi quelques nouveautés. Ce qui est le plus visible reste la sélection des armes qui a été modifiée. Il est toujours possible de porter deux armes en même temps à la différence que l’on peut maitenant avoir deux armes différentes. Et croyez-moi, c’est une idée terriblement efficace. En revanche, la roue de sélection des armes est moins pratique. On peut toujours améliorer ses armes avec de petites améliorations comme un silencieux pour l’arme de point: il y a 3 améliorations par armes dont certaines peuvent être désactiver.

Le système de perks a aussi été revue et est beaucoup plus réussie, puisqu’il s’adapte directement à votre style de jeu. Il faut savoir qu’il n’y a plus de palier. On peut directement débloquer toutes les compétences pour bénéficier de leur effet sans prérequis.

A un moment du jeu, il vous sera offert une capacité spéciale (foncer à travers certains murs, passer à travers des passages étroits ou bien des échasses pour accéder à des endroits en hauteur). Cela ajoute un peu de variété même si le côté infiltration du jeu est bien moins réussie que dans The New Order. Je dirais même, que le côté infiltration est inexistant tant l’IA a des yeux de lynx. Le level-design est aussi plus linéaire, ce qui n’aide pas dans un jeu qui est sensé proposé une petite composante d’infiltration. L’IA ne bénéficie d’ailleurs d’aucune amélioration et est toujours aussi débile. La gestion des checkpoints a aussi améliorée. Il est d’ailleurs possible de sauvegarder à n’importe quel moment de l’aventure..

Finalement, le gameplay de Wolfenstein 2 the New Colossus est un poil plus accessible et finalement plus grisant, le côté défouloir prend un sens plus important. Et même les adeptes de challenge y trouveront leur compte avec les modes de difficulté extrêmes.

Techniquement sur PC Wolfenstein s’en sort vraiment bien. Il y a eu pas mal de soucis technique lors du lancement du jeu si bien que plusieurs patchs sont arrivés très vite sur PC. Personnellement, je n’ai pas eu de  soucis vraiment gênant; c’est la non-prise en charge de l’overlay de Steam (qui a été très vite fixé) qui m’a un peu gêné et la capture de screen par Steam qui m’a fait crasher le jeu quelques fois (pour plus d’une centaine de screen pris). En jeu, Wolfenstein 2 se révèle être ultra fluide et vraiment très beau, même si c’est c’est très inégale. Il y a certains passages magnifiques et notamment le passage dans la ville de Roswell et d’autres nettement moins jolies.

Un petit mot sur le contenu annexe

L’une des nouveautés de cet épisode est la possibilité de faire quelques missions annexes qui consistent à buter du nazi, récupérée des renseignements… dans certaines des villes déjà visitées. Ca ajoute un peu de variété et ça permet de faire monter les perks ou même de récupérer des kits d’amélioration d’arme. Rien d’exceptionnel, mais ca allonge un peu la durée de vie du jeu calé à 10h pour la campagne.

Il faut aussi compter sur les DLC du season-pass dont le premier est arrivé il y a quelques jours et proposent une aventure intéressante puisqu’elle nous met dans la peau de nouveau personnage qui luette parallèlement au Cercle de Kreisau contre les nazis. Le premier épisode est une sorte de courte introduction qui sera exploité pour la suite des épisodes. Bien évidemment, on ne change pas une formule qui gagne. Chaque personnage tire parti des capacités et de l’arsenal d’arme du jeu de base, on ne change pas une équipe qui gagne.

Pour terminer…

Que dire de Wolfenstein 2 si ce n’est que j’ai adoré l’aventure qui va se continuer avec les DLC. Rien de révolutionnaire avec ce second épisode qui fait presque aussi bien que le premier épisode sur le gameplay et vraiment mieux sur son scénario, la partie technique est très réussie. Donc finalement, si vous aimez le jeu d’action bien bourrin, Wolfenstein 2 devrait assurément vous satisfaire. Je recommande à 200%.

High Five pour Patrick Béthune, le doubleur de Blazkowicz dans Wolfenstein The New Order qui s’est éteint des suites d’un cancer.