Découvrez mon avis sur Yakuza Kiwami
Depuis 2005, la série Yakuza fait le bonheur des fans et comme pour faire découvrir la série à un nouveau public, SEGA nous présentait le remake du premier épisode de Yakuza prenant le nom de Yakuza Kiwami. C’est donc avec une appréhension et excitation que je me lançais à la découverte de cette série sur laquelle je n’avais encore jamais posé mes mains.
Yakuza Kiwami arrive donc après Yakuza 0 qui est arrivé début 2017 et qui fait office de pré-quelle à la série. Première surprise en jeu, Yakuza Kiwami est un vrai remake, il suffit de comparer avec la version PS2 du premier Yakuza pour comprendre que le jeu a entièrement été refait. Il faut savoir que c’est le moteur de Yakuza 5 qui a été utilisé pour ce remake. Et au-delà du moteur graphique, le jeu a été totalement doublé en japonais et une traduction anglaise, exit donc la traduction française approximative présente sur la version PS2, certains trouveront ça dommage. Selon les retours sur le Yakuza PS2, la traduction française n’était clairement pas géniale.
Vis ma vie de Yakuza: Watashi wa Kiryu Kazumadesu
Comme son nom l’indique Yakuza Kiwami narre les aventures d’un yakuza et ici Kiryu Kazuma qui revient dans son bon quartier de Kamurocho après 10 passés derrière les barreaux. Kiryu Kazuma est le genre de personnage qui ne laisse pas indifférent. Il a acquis une certaine réputation au point d’être nommé le Dragon de Dojima et de prétendre à pouvoir monter sa propre famille. Cependant, les choses ne vont pas se passer comme prévue et Kiryu va se retrouver en prison pour être libéré 10 ans plus tard…
Pour ne pas vous spoiler, je dirais que l’histoire de Yakuza Kiwami parle de traîtrise, de complot, de fraternité brisée, d’une pointe d’humour, de drame aussi et d’un gros coup de poing dans ta face. Et oui, sous son faux air de GTA-like (certains diront que le jeu est plus inspiré de Shenmue), Yakuza Kiwami est un jeu où l’on fait plus défiler nos poings que les lignes de dialogues. En ce sens, nous avons droits à un vrai beat’em’all avec plusieurs styles de combats que l’on va pouvoir switcher en temps réel pour plus de dynamisme et des combos tous plus dévastateurs les uns que les autres sans compter les finish et super move ultra-classes et terriblement jouissifs. Quelques QTE viendront parfois s’intercaler dans les combats, mais heureusement c’est très peu le cas. Les combats contre les boss vous donneront parfois du fil à retordre, car chose intéressante, l’IA de Yakuza Kiwami est particulièrement agressive à tel point qu’il est possible de diminuer la difficulté le temps d’un combat après 2 échecs consécutifs.
Au delà d’un remake, Yakuza Kiwami est un vrai bon jeu
Il y a une vraie progression de votre personnage dans Yakuza Kiwami puisque Kiryu va devoir retrouver sa puissance d’antan après ses 10 années passées en prison, il y a donc plusieurs arbres de compétences où l’on débloque de nouvelles capacités actives et passives avec des CP que l’on gagnent via la multitude de quête présentes en jeu et surtout pour chaque ennemis mis à terre. Au delà de la campagne principale qui compte 13 chapitres, le jeu regorge de quête qui se lance un peu hasard en croisant un PNJ, en entrant dans un magasin ou un bar. Au de la de ses quêtes (qui sont parfois très drôles), le jeu regorge de mini jeu et de contenu annexe qui ne m’ont pas franchement enchantés. Bien que bénéficiant du moteur de Yakuza 5, Yakuma Kiwami reste en jeu de la PS2, cela se ressent surtout dans le découpage de sa campagne solo qui vous demandera d’innombrables aller-retours aux 4 coins de Kamurocho. Pour autant, la narration de Yakuza Kiwami est vraiment au top. Et on a aucun mal à entrer dans le jeu sauf si l’on est allergique à ce genre d’univers. Néanmoins, je vois mal quelqu’un acheter Yakuza s’il n’aime pas ce genre d’univers.
En ce qui concerne la partie technique, Yakuza Kiwami a le cul entre deux chaises, d’un côté la modélisation générale des personnages qui est plutôt bonne, le framerate qui est toujours constant. En contre partie, c’est la foire au clipping, aux collisions foireuses et à la caméra qui perd un peu la boule dans les rues un peu trop étroites. Là où j’ai, par contre, été impressionné, c’est dans l’ambiance qui règne dans Kamurocho avec les passants et l’activité qui anime tout le quartier ou encore l’effort qui a été fait pour que les groupes de racailles que Kiryu affrontent régulièrement ne se ressemblent pas tous. Et comment ne pas évoquer ce doublage japonais de qualité. Ce qui rend l’ambiance du jeu vraiment réussie et c’est probablement le point le plus réussie du jeu. Quelque part, nous avons droit à un remake qui n’a rien à envier au Yakuza du 2005.
Pour terminer…
Pour le coup s’il y a bien un remake à faire c’est bien celui de Yakuza avec ce Yakuza Kiwami qui propose une aventure qui ne vous laissera clairement pas indifférent. Entre beat’em’all et progression type RPG, le jeu regorge de contenu qui vous tiendra occuper plusieurs dizaines d’heures pour le terminer à 100%. Une chose est sûre avec nous n’avons pas fini d’entendre parler de Yakuza avec le remake du second épisode qui arrive pour la fin de l’année et Yakuza 6 pour mars 2018. Finalement, ce Yakuza Kiwami est une superbe porte d’entrée pour découvrir la saga et en attendant Kiwami 2 il y a encore Yakuza à faire pour ceux qui ne l’ont pas encore fait.