Découvrez mon avis sur la seconde saison de The Boys
Il y a un peu plus d’un an, j’avais pris une sacré claque comme beaucoup d’entre vous pour la première saison de la série The Boys (ma critique par ici) sur Prime Video. Les « sups » et la team « Butcher » sont de retour et comme vous vous en doutez, c’est explosif.
Dans la saison 2 de THE BOYS, la tension monte. Butcher, Hughie et le reste de l’équipe se remettent des évènements de la saison 1. En fuite, ils ont du mal à se défendre contre les Superhéros. Vought, la société qui gère les héros, profite de la panique provoquée par les Supervillains pour s’enrichir. Une nouvelle héroïne, Stormfront, débarque à Vought défiant Le Protecteur, déjà sur les nerfs.
Bonne nouvelle, cette saison 2 est la suite directe de la première avec une toute petite ellipse de quelques semaines/mois? le temps que Butcher refasse son apparition. Dès les premiers épisodes, certains des éléments de l’intrigue de la première saison sont mis aux rebuts. Notamment l’idée des super-terroristes et le secret autour du Composé V (Compound V).
Histoire de poser les bases de « la nouvelle intrigue », ce sont deux nouveaux personnages qui font leur apparition:
- Stan Edgar, le CEO de Vought (incarnée par Giancarlo Esposito)
- Stormfront, une « sups » qui vient remplacer Translucide dans les 7 (incarnée par Aya Cash)
Dans un premier temps, il est difficile de voir où veulent en venir les scénaristes avec cette seconde saison. J’ai l’impression qu’il a fallu faire un peu de remplissage notamment avec les scènes autour de The Deep. J’ai trouvé que ce qui était amené autour du personnage n’était vraiment pas nécessaire.
La saison 2 de réussie, malgré un scénario qui met du temps à démarrer
Cette première partie permet aussi d’introduire Stormfront, l’héroïne qui vient remplacer Translucide dans les 7. C’est un personnage que l’on prend plaisir à découvrir avant de se rendre compte de la supercherie, mais « chuuutt ».
Globalement, cette saison tourne autour de thème assez fort et d’actualité. L’utilisation des réseaux sociaux pour faire passer des idées. Le capitalisme poussé jusqu’à son paroxysme quand des scandales éclatent. Le côté sombre de la société américaine est la principale inspiration en ce qui concerne le contexte dans lequel se déroule l’intrigue de la série.
Et c’est là que les choses deviennent intéressantes et qu’un personnage comme Stormfront qui sous ses apparences de jeune rebelle aux paroles acides prend toute son épaisseur. Et si vous pensiez (à raison) qu’Homelander est une belle crevure, vous n’avez rien vue en ce qui concerne Stormfront.
En ce qui me concerne, c’est surtout la disparité dans le rôle/jeu des acteurs qui m’ennuit le plus. Je pense qu’ont peu dire qu’Antony Star fait un super Homelander (même si le personnage est franchement dégueulasse), c’est pareil pour Karl Urban en Billy Butcher. J’aime le ton froid « corporationniste » de Giancarlo Esposito en Stan Edgar tout comme le côté barjot d’Aya Cash en Stormfront. J’ai en revanche beaucoup plus de mal avec Erin Moriarty en Starlight, Jessie Usher en A-Train, mais surtout Tomer Kapon « the French » qui joue comme un pied et c’est un euphémisme.
En réalité, cette seconde saison de The Boys rabat les cartes en posant des bases pour la prochaine saison qui a déjà été annoncée. Pour ma part, je prends beaucoup de plaisir sur cette série qui arrive à divertir tout en ayant un côté subversif qui reflète un portrait de la société américaine hyper dur. Bref, j’attend la suite.