Découvrez mon avis sur la version PC de Days Gone, deux ans après sa sortie sur PS4
Days Gone est un jeu que j’avais zappé lors de sa sortie initiale sur PS4, car entre les zombies et moi, ce n’est pas le plus grand des amours. Pour autant, la curiosité m’a poussé à faire l’aventure sur PC et je dois dire que j’ai été surpris même si je comprends certaines critiques qui ont été faites sur le jeu.
Dans Days Gone, on incarne Deacon St John, deux ans après le début de l’ épidémie qui aura tué/transformé la majorité de l’humanité en laissant place à des hordes de zombies. Les survivants, eux, tente de survivre face à la menace de ces créatures et pas que…
Si le jeu est un monde ouvert à la Far Cry, Bend Studios en temps que studios first-party de Sony n’a pas oublié l’orientation narrative propre aux productions dédiée à la Playstation. En ce sens, la trame narrative, elle, est divisée entre la partie principale qui fait avancer l’aventure, mais aussi la pelleté de contenu secondaire qui sont aussi composé de plusieurs quêtes qui vont plutôt changer la manière dont les PNJ et factions réagissent face à Deacon. Cette progression entre le contenu principal et secondaire est « plutôt » libre et même plus puisque ces contenus s’entremêlent et sont souvent liés. Je trouve que c’est super intéressant pour donner de l’intérêt aux évènements et aux PNJs rencontrés, mais cela peut aussi créer des problèmes de lisibilité voir de compréhension.
Days Gone, encore des zombies ? The Last of Us x The Walking Dead ?
Les inspirations du scénario sont plutôt logiques. Énormément, d’éléments scénaristiques vont faire écho à The Walking Dead ou encore The Last Of Us, l’une des plus grosses exclusivités Playstation.. Ce genre d’œuvre met clairement en avant la nature humaine à savoir « qui sommes-nous dans notre fort intérieur ? » et « de quoi sommes-nous capables ? ». En ce sens, Days Gone ne réussit le chemin qu’à moitié. En effet, la volonté de créer un univers cohérent faisant écho à ce qui a déjà été fait est probablement le plus gros défaut de Days Gone, puisqu’il en ressort une aventure et des personnages qui font de la stéréotypes déjà connu de tous sans que le risque n’ait été pris d’aller plus loin ou d’apporter des choses nouvelles.
Le jeu possède aussi un petit côté RPG dans sa progression avec son système de leveling qui permet d’investir des points gagner dans des arbres de compétences. On va aussi passer beaucoup de temps à récupérer des matériaux que l’on va utiliser pour l’artisanat (création et amélioration d’armes, amélioration de la moto…).
Un portage PC d’une qualité rare
Niveau gameplay, Days Gone se la joue TPS où il va être question de se la jouer discret face aux zombies qui ne font évidemment pas de détail, mais aussi face aux humains qui malgré leur IA catastrophique arrivent à poser des problèmes par leur nombre. Il a aussi laissé à Deacon le choix d’avoir une grande mobilité ce qui dénote clairement par rapport à Joel de The Last of Us où finalement, l’expérience en terme de gameplay pur des combats est bien plus grisante dans The Last of Us que dans Days Gone. Avec un peu d’équipement et assez de matériaux, on a peu l’impression d’être en danger et même dans les phases d’embuscade, on ne ressent pas forcément la tension que l’on devrait avoir dans un jeu qui met la survie autant en avant.
Pour ce qui est de la technique, cette version PC de Days Gone est une franche réussite. Passons le cas des animations faciales inexpressives et de quelques textures crades et attardons nous plutôt sur la qualité du portage qui est, certes un cran en dessous de ce que fourni Microsoft avec les récents Gears. Mais c’est déjà du très lourd, avec un framerate haut peut importe les situations rencontrés avec une optimisation qui ne mettra pas votre PC à terre à cause de bug. Et les bugs, parlons en un peu, puisque je n’en ai pas eu durant mon aventure.
Le mot de la fin
Comme écris en début de test, Days Gone n’était pas un titre que j’attendais. Et pourtant, c’est un jeu bien meilleur que ce que je pensais. Il faut dire que le portage PC est de haute volée. Clairement, ce titre m’a fait une belle impression et si tout n’test pas rose, j’ai bien l’impression que la critique a tapé un peu à côté de la plaque.
