Découvrez mon avis sur The Cloverfield Paradox
Entamé avec Cloverfield en 2007, le Cloverfield Project (comme j’aime l’appeler) nous vient tout droit de l’esprit du réalisateur/producteur J.J Abrams. The Cloverfieled Paradox est le troisième film de ce projet qui est tout sauf linéaire et qui est réalisé par Julius Onah. Le premier Cloverfield avait été unanimement salué par le presse et le public. J’ai moi-même été vraiment surpris par ce film. Ce premier film repasse les enregistrements vidéos d’une bande d’ami qui fêtent le départ d’un des leurs au japon, c’est alors qu’un monstre débarque en plein New-York et sème la zizanie… Le second film 10 Cloverfield Lane n’est pas la suite directe de Cloverfield, il est vraiment différent de celui-ci même s’il se déroule dans le même univers. The Cloverfield Paradox est donc le troisième film de cet univers et enfin, quelques réponses (et pas mal d’interrogations) en ressortent.
Chose à savoir The Cloverfield Paradox est un film qui fonctionne grâce aux précédents. En tant que film solo, il y a quand même pas mal de défauts qui ne fait pas de lui un bon film. Il est donc quasi impératif d’avoir vu au moins le premier Cloverfield pour commencer à assembler les pièces du puzzle. Pour ceux qui n’ont pas vu le premier film, il y a pas mal de choses qui risque de vous rebuter. Chose intéressante, ce troisième film a eu droit à une très courte période de promotion puisqu’un teaser fut montré durant la finale du Super Bowl, il y a quelques jours et c’est à la fin de ce Super Bowl que le film sortait de suite sur Netflix. En cherchant plus loin, l’arrivée de ce film sur Netflix ne s’est pas fait pour un coût exorbitant, il est question de 50 millions de dollars (le premier en avait rapporté environ 180 millions pour 25 millions de budget). A la base le film devait sortir au cinéma l’année dernière, mais apparemment aucun distributeur n’a voulu acquérir les droits du film, jugeant sa qualité plus que moyenne. Finalement, cette année supplémentaire a permis de peaufiner le montage du film et heureusement d’ailleurs, une grande partie des scène sur Terre se ont été rajouté pour la sortie du film sur Netflix..
The Cloverfield Paradox se déroule en 2028 soit un peu plus de 20 ans après le premier film, il est question d’envoyer une équipe de scientifique dans l’espace afin de palier aux manques d’énergie sur Terre, il en va de la survie de l’humanité. Cette mission regroupe 8 membres avec chacun sa spécialité, ils devront se servir de Shepard, un accélérateur de particule à bord de la station Cloverfield afin de créer un flux illimité d’énergie.
La première partie du film qui sert d’introduction nous présente Ava Hamilton qui est d’abord réticente à partir sur la station Cloverfield afin de rester avec son mari, tous deux venants de perdre leurs enfants dans un incendie. Cette première scène pose aussi la problématique de pénurie d’énergie, car le couple alors en voiture fait la queue en attendant de passer à la station service alors que le quartier est la victime de blackout lié à la pénurie d’énergie.
La seconde partie du film se déroule à bord de la station Cloverfield 2 ans plus tard, où l’équipage n’a toujours pas réussie à faire fonctionner Shepard. C’est lors d’un de leur dernier essai qu’ils pensent avoir réussie puis se rendent compte que la Terre a disparu… (et je ne vais pas aller plus loin dans les explications, sinon, ça n’aurais plus aucun sens de regarder ce film^^). Il va ensuite se dérouler tout un tas de choses jusqu’au retour sur Terre de seulement deux membres de l’équipage…
J’ai apprécié The Cloverfield Paradox, car il apporte quelques réponses qui permettent de donner une direction sur ce qu’il se passe vraiment dans cet univers. Par contre, pour celui qui n’a pas vu les deux premiers films, The Cloverfield Paradox pourra sembler très incohérent et encore plus après la dernière scène du film. La relative bonne tenue du film tient aussi dans le montage qui est soutient vraiment les incohérences du scénario et qui participe à cette ambiance qui viendra trouver son inspiration avec les films Aliens, il y a aussi quelques passages complètement décalés. Pour autant, le film est accessible, on a beau y retrouver pas mal du champ lexical scientifique, il ne faut pas être sorti de Saint-Cyr pour comprendre. Il a quand même toute cette partir du film après avoir effectué l’essai de Shepard où il se passe pas mal de choses surnaturelles qui ne sont pas si simple à comprendre et qui ne sont d’ailleurs pas expliqué dans le film et le plus drôle dans tout ça, c’est que personne ne semble trouver ça bizarre. Un peu comme si vous faisiez face à un événement totalement inattendu et même invraisemblable, mais que vous continuez votre chemin comme si de rien n’était dans le plus grand des calmes, ce n’est pas très cohérent. C’est cette dernière partie du film qui est plus ratée en fait. Il y a beaucoup d’idées qui sont misent côtes à côtes comme dans un brouillon de dissertation. Et c’est là le gros défaut de ce film, à vouloir y mettre plein d’ingrédient, le recette de ne prends pas.
En vérité, The Cloverfield Paradox fait partie d’un ensemble dont nous pourrons juger la qualité que lorsque nous aurons toutes les pièces et c’est là que je trouve l’idée géniale. Le principal intérêt de ces films se situe dans les liens qu’ils ont entre eux. The Cloverfeld Paradox est qualitativement le moins bon de ces trois premiers films, mais il n’est pas dénués d’intérêt puisqu’il donne quelques éléments de réponses même si ce n’est pas très explicite. Je vais donc gentiment attendre le 4ème film pour le moment baptisé Overlord et qui devrait arriver dans le courant de l’année.