Découvrez mon avis sur la première saison de l’anime Dorohedoro
Dans le genre des animes un peu sous-côté passé sous mon radar. Dorohedoro est vraiment un e bonne grosse surprise. Etant en congé, j’ai eu le temps de regarder quelques séries et Dorohedoro est celle qui m’a le plus marqué.
L’anime est donc une adaptation du manga de Q Hayashida qui fut publié entre 2000 et 2018 dans le Monthly Ikki de la Shogakukan pour 23 tomes au Japon. Le manga est donc entièrement disponible en France chez Soleil Manga. Pour ce qui est de l’anime, c’est le studio MAPPA (Dororo, Last Hero Inuyashiki, The God of High School…) à la production. La première saison de série compte donc 12 épisode et fut diffusé entre janvier en mars 25020 au japon avant d’arriver sur Netflix en mai 2020.
Au sein d’un Japon, post-apocalyptique, Caiman, un homme qui a été changé en lézard par un mage venant d’une autre dimension, part en voyage à la recherche de son amie Nikaido.
Nautiljon
Dorohedoro fut une sacré surprise. C’est d’abord une série que j’avais mis de côté un peu avant sa diffusion sans pouvoir la regarder faute de temps. J’ai donc profiter de mes petites vacances pour regarder la série et quand j’ai commencé, j’avais terminé le lendemain. Autant vous dire que ça fait un petit moment que je ne m’étais pas fait d’anime en one-shot.
Dorohedoro, c’est d’abord un univers qui mélange cyberpunk et fantasy pour un mélange plutôt détonant. Cet univers est divisé en deux: Hole, la ville des des hommes qu’on et la cité des mages. On peut même faire une =certaine analogie entre les pauvres et les riches. Ça se ressent rien que dans le design de ceux deux parties où Hole ressemble à un bidonville. Tandis que la cité des mages, c’est la grande ville bien propre. Les mages peuvent voyager dans le mondes humains, en invoquant des portes. L’inverse n’est pas possible car les humains ne peuvent utiliser la magie. Il faut savoir que les mages et les humains ont une haine viscérale les uns contre autres. Il faut dire que ces mages organisent des sortes d’expédition à Hole pour tester leur pouvoir sur « les cobayes humains ». Il y a une espèce de vision pyramidale de la société dans Dorohedoro, mais pour le coup, le ton de la série tend largement vers l’humour grâce au casting de personnage loufoque.
On suit donc la « quête » de Cayman, un humain amnésique dont la tête a été transformer en reptile par un mage. Il part donc à la recherche du mage en question qui lui a infligé son châtiment aider de son ami Nikaido.
Dans cette première saison, nos deux amis vont à la fois se « balader » entre Hole et la cité des mages et si la quête de Cayman avance peu, on va en apprendre pas mal sur Nikaido. Notre duo va être confronté à En et ses sbires Shin et Noi. Le premier est le leader d’un puissant groupe mafieux de la cité des mages quand les deux suivants sont des sortes de « fixeurs » qu’on envoi faire le sale boulot. Tout comme Nikaido, nous avons droit à du développement. Et si on pouvait apercevoir un espèce de tableau où le bien affronte le mal dans les grandes lignes. Il a fallu se rendre compte à l’évidence qu’on navigue en eau trouble. Ca fait d’ailleurs parti du charme de la série.
Autre chose qui m’a agréablement surpris, c’est le choix de la 3D pour la production de la série. D’ordinaire, pour un studio classique, la 3D est sous-traitée par des studios spécialisés. Le studio MAPPA a tout géré en interne et ça se voit, le résultat est vraiment bon, Au niveau des animations et de la fluidité des scène, ça se rapproche vraiment beaucoup de ce que l’on peut trouver dans des anime 2D. A mon sens, ça participe aussi beaucoup à la qualité de la série qu’offre pour le coup l’un des meilleurs animes hybride 2D-3D.
Je pense que vous avez compris que j’aime beaucoup Dorohedoro et que j’attends patiemment la suite de l’adaptation qui n’a pas été officiellement été annoncée, mais vu l’engouement des fans, ça ne m’étonnerai pas de voir arriver cette seconde saison dès Janvier 2021.
