Ces derniers temps, je n’ai pas eu le temps de me faire de film et comme j’avais deux heures devant moi, je me suis donc fait le film sud-coréen: Le dernier train pour Busan. Il s’agit d’un film de zombie qui semblait plutôt bien barré si on se fie à la bande annonce. Au final, le résultat est plutôt convaincant.
Un chauffeur de camion est arrêté sur une petite route par des hommes portant des tenues de protection contre les risques biologiques. Ils désinfectent son véhicule avant de le laisser passer. Peu après, il percute une biche qui, bien que morte, se relève.
Sok-woo vit à Séoul avec sa fille Soo-ahn, mais il est peu attentionné: il ne va pas à une fête à l’école où elle doit chanter, il lui offre un cadeau pour son anniversaire qu’il lui avait déjà offert pour la journée des enfants. Soo-ahn lui dit alors qu’elle veut retourner chez sa mère à Busan. Le lendemain, ils embarquent dans le Korea Train Express (KTX), un train rapide qui doit les amener de Séoul à Busan. Juste avant le départ, une jeune fille qui semble malade réussit à monter dans le train ; et alors que le train quitte la gare, celle-ci est envahie par un groupe d’individus qui attaquent le chef de quai.
Sur les chaînes de télévision diffusées dans le train, des informations rapportent que des troubles sont en cours dans beaucoup de villes du pays alors que le gouvernement dédramatise la situation et appelle la population au calme. – wikipedia
Je me suis attaqué à ce film en pensant regarder une bête série Z de zombie sans ambition. Et j’ai été assez surpris. Bon le scénario est franchement simple, on suit un père (Seok-woo) et sa fille (Soo-an) qui se rendent à Busan chez la mère de cette dernière pour quelques jours de vacances. Ce qui semble être une crise rage de la population va se transformer en la propagation d’un virus qui transforme les gens en zombie.
Le début du film présente Seok-woo, un jeune gérant d’entreprise très pris par son travail qui n’offre que trop peu de temps à sa fille dont il a la charge depuis son divorce. Il finit par céder à la demande de sa fille afin de se rendre chez la mère de cette dernière à Busan. Seok-woo est le personnage central de ce film et il va être assez intéressant à suivre.
Lorsque la panique survient dans son train après que l’infection ait commencé à se propager et que les passagers deviennent des zombies assoiffés de sang, il est endormi et sa fille en a profité pour s’éclipser pour aller aux toilettes. C’est en la cherchant qu’il va se sauver en peu tout en s’attirant les foudres d’un couple qu’il a presque sacrifié en sauvant sa propre vie. Seok-woo a un comportement assez égoïste même si en tant de crise, on ne sait pas vraiment comment son entourage peut réagir. Néanmoins, Seok-woo va par la suite changer de comportement et n’hésitera pas à sauver les membres du petit groupe qui l’accompagne. Et tiens parlons-en de ce petit groupe qui l’accompagne composé d’un couple dont la femme est enceinte, d’un SDF et de jeune collégiens… La totalité du groupe de survivant est composé de personne « lambda » mais qui sont joués avec justesse. On peut y ajouter une réalisation et des effets spéciaux crédibles et on obtient un bon film.
Sous cet air dramatique, il y a aussi un humour en décalage total avec l’action. Pour autant, Le Dernier Train pour Busan évite la surenchère sauce hollywoodienne, il n’y est pas question de sauver tout le monde ni même de sauver le monde mais simplement de personnes qui veulent survivre en plein apocalypse.
Pour ma part les deux heures du film sont passées très vite, je ne dirais pas qu’il s’agit d’un excellent film, il est en tout cas plaisant à suivre. Ce n’est pas toujours évident de se mettre au cinéma asiatique et ce sens Le Dernier train pour Busan est une bonne ouverture.
P.S : Inutile de préciser qu’il est préférable de ne pas regarder ce film avec de jeunes enfants. Le dernier train pour Busan reste un film de zombie tout de même.