Découvrez mon avis sur la version PS4 de Monster Hunter World
Disponible depuis fin Janvier, Monster Hunter World s’annonçait comme le gros titre du début de cette année 2018 aux côtés de Dragon Ball Fighter Z. Comme les premiers chiffres le prouvent, Monster Hunter World est le premier gros succès de l’année chez Capcom et c’est totalement mérité. Les promesses étaient à la hauteur des attentes et je peux dire que le résultat va même au-delà.
Je n’avais pas touché un Monster Hunter depuis Freedom 2 sur PSP, en y repensant, j’étais encore au lycée à l’époque. De l’eau (des rivières même) a coulé sous les ponts depuis et j’attendais ce nouvel épisode comme beaucoup. Je n’ai absolument pas été déçu de ce jeu qui est calé pour les vétérans comme pour les néophytes.
Il ne faut pas l’oublier, mais Monster Hunter est à la base un jeu de chasse de monstre multijoueur (on peut y jouer en solo, mais à plusieurs, c’est là que l’aventure prend tout son sens). C’est un genre assez particulier et ça, Capcom l’a bien compris. Monster Hunter World est donc construit d’une manière à ce que le « grand public » puisse découvrir Monster Hunter avec une certaine accessibilité. C’est en ce sens que le début du jeu apporte une histoire (pour la première fois) dans un mode novice (difficulté lissée) qui m’a occupé pas loin de 40h. Cette histoire n’est bien sûr qu’un prétexte pour aller zigouiller tout un tas de créatures différentes. Au final, je peux dire que ce mode novice n’est qu’un tutoriel géant pour prendre le jeu en main.
Oui, Monster Hunter World n’est pas un beat’em’all où l’on balance des combos sans faire attention aux ennemis. En tant que presque-néophyte, j’ai pu constater une certaine courbe de progression rien que dans l’utilisation des armes (je joue principalement morpho-hache) et dans la manière d’appréhender les ennemis. Chaque combat est un duel face à un ennemi qui peut (pas tous) tuer en un coup.
Le gros de l’aventure consistera à affronter/capturer des créatures afin de récupérer des composants pour créer et améliorer notre propre équipement. En sachant que les créatures ont des points faibles et qu’une arme sera plus efficace contre certains monstres et pratiquement inutile contre d’autres. A la fin du mode novice, les 90% du gameplay sont connus voir maîtrisés… Pour aller chercher les 10% restants, il va falloir s’investir et c’est là que les vétérans vont pouvoir se faire plaisir avec des créatures avancées, mais qui offrent de sacré récompenses.
Pour revenir un petit peu sur l’histoire, celle-ci tourne tourne autour d’une créature appelé Zora Magdaros qui a un comportement bizarre et qui met en péril tout notre petit monde. Les missions vous amèneront à découvrir pourquoi le Zora Magdaros agit bizarrement et comment éviter qu’il ne réduise notre petit monde en cendre.
En ce qui concerne, le système de combat, il y a déjà la possibilité d’utiliser tout un tas de type d’armes différentes qui ne fonctionnent absolument pas de la même manière et qui demanderont un temps d’apprentissage plus ou moins long en fonction de votre affinité et de votre talent. Certaines d’entres elles utilisent des munitions qu’il faudra fabriquer. Il y d’ailleurs un mode entrainement pour apprendre à utiliser toutes les armes en toute tranquillité.
Il y a aussi un système d’artisanat hyper complet puisqu’il permet de concocter potions, pièges munitions… mais aussi l’équipement et les armes. Cela passera toujours par des ingrédients que vous obtiendrez en combattant des monstres, en récompenses de missions, via l’exploration ou en les cultivant.
Si on peut faire l’aventure en solitaire, Monster Hunter World possède de sérieux atouts en multijoueur où il est très simple de rejoindre ses amis via le système de host classique. Petit bémol en ce qui concerne les missions de l’histoire où il faut avoir passé les cinématiques pour que vos alliés puissent vous rejoindre. Oubliez aussi le monde ouvert, car Monster Hunter World n’en est pas un. Par contre, après avoir lancé une mission dans le hub (où se trouve les donneurs de quêtes, le forgeron, la cantine…), vous arriver dans la zone de jeu où il n’y a plus temps de chargements entre les différentes zones. Il y a plusieurs cartes composé de biomes différents, cependant, j’ai été un poil déçu de découvrir que le jeu n’est pas en monde ouvert. Je dois ajouter que ma déception a été atténuée par la taille des différentes zones qui laissent de quoi bien s’amuser.
Ce sont d’ailleurs plusieurs zones comparables à des instances qui composent les zones de jeu de Monster Hunter World et je dois dire que j’ai été émerveillé par la beauté de l’univers du jeu en tout cas par le côté artistique et le magnifique rendu qu’il nous offre, j’aime aussi beaucoup le design des armures. Pour la partie technique, je suis un peu plus nuancé. Je n’ai pas été spécialement gêné par les légères baisses de framerate. C’est plus l’espèce de filtre flou qui ajoute un peu de grand au jeu comme pour le lisser. J’ai senti aussi quelques faux raccords dans les animations du personnage notamment sur les sauts entre les lianes…
Pour autant, le vrai gros point fort de Monster Hunter World réside dans la synergie de tous les éléments de gameplay, c’est en cela que le jeu est très agréable. Il y a quand même quelques défauts assez gênants comme l’interface des menus qui regorgent de sous-menus et je ne parle pas des raccourcis d’inventaires dont la gestion n’est pas expliquée en jeu, c’est un peu « débrouille toi ». Je pense aussi aux collisions mélangés à la hitbox en y rajoutant certaines animations de déplacement du personnage qui rendent très mal, ce qui donne l’impression que l’on ne prend pas une attaque qui semble avoir touché et plus gênant, que l’on prend une attaque que ne semble pas nous avoir touché.
J’aime beaucoup le système de « reconnaissance/pistage » de Monster Hunter World et notamment les Lumiciolles qui font office de fil d’arianne vers les cibles. Et même là, il y a une sorte d’apprentissage puisqu’il faut trouver les traces d’une créature spécifique pour pouvoir la repérer plus facilement. Les Lumiciolles peuvent aussi servir de point de repère sur la carte. En somme, les Lumiciolles apportent de l’accessibilité en jeu là où c’était nécessaire finalement, car il n’y a plus besoin de tourner pendant 3/4 d’heures pour retrouver la trace d’une créature.
Ce qui est génial avec Monster c’est qu’il n’y a pas de fin. Il y a toujours de nouveaux défis à faire et Capcom entend supporter le jeu avec pas mal de contenu gratuit. Cependant, rien qu’avec le jeu de base, l’aventure pourra vous occuper plusieurs dizaines d’heures au minimum. Et si j’ai mentionné plusieurs fois la campagne, l’aventure Monster Hunter World comporte plusieurs types de missions dont les objectifs varient et il est laissé aux joueurs d’effectuer toutes ces missions comme ils l’entendent.
Monster Hunter World est une indéniable réussite. C’est d’ailleurs une surprise de retrouver un jeu d’une qualité pareille tant Capcom a eu du mal à vraiment proposer de super jeu ces dernières années. Je pense que vous l’avez compris, Monster Hunter World est un super jeu qui plaira à tout type de joueur. Je recommande à 100% et c’est déjà peut -être mon GOTY, qui sait.
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