Exoprimal : un gameplay fun et varié, mais un contenu un peu chiche
Exoprimal est un titre qui m’avait fait un e bonne impression lors de son annonce, mais surtout après l’avoir testé à l’occasion d’une démo sortie l’été dernier. Le titre est disponible depuis quelques semaines sur consoles et PC et je vous propose de découvrir mon avis.
Exoprimal est un shooter qui mélange l’aspect coopératif et l’aspect compétitif dans un univers qui mélange exosquelettes et dinosaures. Vu comme ça, Exoprimal parait un peu spécial et c’est d’ailleurs le cas. Il faut dire que pour un jeu 100% multijoueur, Capcom a décidé de nous proposer une trame scénaristique. Cette dernière jouit d’une mise en scène à base de cinématiques qui se débloquent au fur et à mesure que l’on joue au jeu.
Des dinos par milliers…
Personnellement, je trouve que la narration, la mise en scène et tout ce que touche à l’histoire sont vraiment mauvais. Si au début, je trouvais que l’idée d’intercaler des cinématiques ici et là entre les parties était plutôt intéressantes. Je trouve d’une que ça étire le scénario dans des complications faite de mystères qui n’ont pas lieu d’être tant le tout est tiré par les cheveux. Il faut dire que l’on incarne un soldat qui va être mis à l’épreuve dans une simulation de combat équipé d’un exosquelette face à des dinosaures. Bref, ce n’est clairement pas pour son histoire ou son univers que l’on joue à Exoprimal.
Et c’est tant mieux, car nous somme là sur un shooter qui emprunte aussi bien Overwatch (ou Team Fortress) qu’à Left 4 Dead. En effet, le titre propose de voir s’affronter deux équipes de cinq joueurs. Chaque équipe va devoir valider des objectifs (généralement c’est de tuer tous les dinos d’une zone définie) les uns à la suite des autres jusqu’à la dernières manches:
- en PVE: pour la dernière manche, il va y avoir un gros dinosaures à tuer
- en PVP: pour la dernière manche, les deux équipes s’affrontent directement dans un mode à objectifs style escorte de cube à la Overwatch…
En effet, s’il y a bien une notion de PVE et de PVP, chaque partie voit quand même deux équipes s’affronter indirectement (sauf en PVP pour la dernière manche).
Un gameplay qui trouve sa cible malgrè un contenu un peu chiche
De temps à autres (et en fonction de votre avancée dans l’histoire), des missions spéciales se lancent, il s’agit parfois d’affrontements face à des boss ou de missions avec des objectifs un peu différents. Cela ajoute de la variété dans un titre qui ne propose manifestement qu’un seul mode de jeu (il faut terminer la campagne pour avoir accès au mode « Raids »).
Pour ce qui est des exosquelettes, Capcom propose ici quelque chose de très solide. Ces exosquelettes sont en fait les classes du jeu. Elles sont réparties en trois groupes qui représentent la sainte trinité: tank, DPS, support. Chaque exosquelette possède donc ses propres capacités ainsi qu’un rôle différent. Il est aussi possible de changer d’un exosquelette à la volée à n’importe quel moment d’une partie, ce qui est une très bonne chose. On va aussi pour personnaliser les exosquelettes grâce au leveling qui permet de débloquer des améliorations que l’on va pouvoir sertir dans les slots prévus à cet effet. Il y a aussi de la personnalisation visuelle à base de skins et autres emotes.
En jeu et bien c’est la bonne surprise, Exoprimal est un jeu que je trouve vraiment fun. Le titre se montre très plaisant à prendre en main. Le fait de pouvoir changer de rôle à la volée avec des exosquelettes qui n’ont absolument rien à voir apporte un bon sentiment de variété. Le titre propose un bon feeling dans la gestion de dégâts et des coups ressentis, ce qui est une chose essentielle pour ce type de jeu. Le titre affiche aussi très souvent des dizaines de dinosaures en simultané ce qui promet pas mal de moments assez impressionnants. Da manière générale, je trouve que l’équilibrage des exosquelettes est plutôt correct, je n’ai pas vu de grosses disparités en jeu où finalement lai rarement vue d’équipe prendre le dessus sur une autre de manière abusé.
Pour ce qui est de la technique, Exoprimal tourne sur un RE Engine qui n’a plus grand chose à prouver. Si le titre opte pour un rendu graphique un peu passe-partout, cela permet d’afficher un grand nombre de dinosaures avec les effets qui vont avec sans que le framerate ne bronche et ça ça reste impressionnant.
Le mot de la fin sur Exoprimal
Exoprimal fut une bonne surprise pour moi. J’attendais une expérience plutôt quelconque et j’ai été surpris par la qualité du gameplay. Il y a deux points qui me gène vraiment sur le titre: il s’agit de la narration, mise en scène, histoire que je trouve inintéressant au possible et le manque de mode jeu où il est finalement très simple de rapidement faire le tour du jeu. Capcom a un plan de suivi autour du jeu qui va lui permettre de s’étoffer un exosquelette mode de jeu. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un jeu 100% multijoueur qui est disponible dans le Game Pass PC notamment.