Découvrez mes premières impressions sur le battle royale Dying Light Bad Blood
Je n’invente rien si j’écris que le « battle royale » est un genre de jeu à la mode avec PUBG et Fortnite. Tout le monde ou presque a tenté ou tente encore de prendre de wagon et pas forcement avec réussite. Electronic Arts et Activision vont s’y mettre pour respectivement Battlefield 5 et Call of Duty Black Ops 4, mais ce n’est pas l’un de ces titres dont il est question aujourd’hui. En effet, c’est Techland qui vient de sortir de son chapeau Dying Light Bad Blood, alors non, ce n’est pas Dying Light 2 qui a d’ailleurs montré du gameplay à l’E3 2018, mais un jeu standalone qui sera free2play à sa sortie.
Dans son principe, Dying Light Bad Blood propose des affrontements entre douze joueurs dans une zone urbaine qui bénéficie à 100% des déplacements grisants de Dying Light. Pour autant, Dying Light Bad Blood propose une expérience bien différente des PUBG ou Fortnite puisqu’il propose d’une part une carte bien moins étendue, mais qui reste très dense avec de la verticalité. La présence de zombi reste une évidence, mais c’est surtout que ce mode de jeu propose des objectifs préalables à la victoire. Il faudra récupérer des échantillons disséminés sur la carte afin de pouvoir appeler une extraction par hélicoptère. La problème étant qu’avec douze joueurs sur la carte et plein de zombies, c’est la durée de vie des joueurs qui est précaire. Ainsi pour vous aider, c’est tout un arsenal d’arme blanche principalement et d’accessoires qui vous est proposé pour augmenter votre espérance de vie.
Si les joueurs représentent la plus grande menace, le fait de récupérer des échantillons vous permet d’obtenir des buffs et même sur ces échantillons, leur récupération peut vous causer des problèmes puisque les spots de récupération sont très souvent protégés par des zombies tout en étant propice a des guets-apens digne des plus grands films de cinéma.
Là où ce jeu m’a vraiment surpris, c’est dans toute la stratégie que l’on peut mettre en place pour gagner. On peut par exemple arriver dans une zone où des joueurs s’affrontent et profiter du fait qu’ils soient affaiblis pour les achever ou tout simplement attendre qu’un joueur tue les zombies d’un spot de récupération d’échantillons pour venir lui planter une flèche dans la tête au dernier moment. On peut aussi se la jouer gros bourrin et affronter tout ce qui bouge. Finalement, tout les types de stratégie que l’on trouve dans les jeux compétitifs classiques et notamment dans les FPS s’appliquent à Dying Light Bad Blood ce qui n’est pas forcement le cas d’autres « battle royale ».
Je passe rapidement sur le côté technique du jeu qui reprend les assets de Dying Light en offrant une stabilité et une optimisation qui fait plaisir, j’ai par contre rencontré quelques soucis avec le matchmaking et un peu de désynchronisation durant mes parties, mais nul doute que cela sera réglé prochainement (en tout cas, je vérifierais).
Pour le coup, je n’ai pas vraiment de points négatifs à émettre sur le jeu. L’expérience est bonne et elle me plait plus que ce que l’on trouve avec PUBG ou Fortnite pour ce côté où l’on ne peut pas rester passifs. Les parties de Dying Light Bad Blood sont des « contre la contre » où la rapidité est très importante. La plupart des parties se terminent en moins dix minutes et c’est quelque chose que j’apprécie. Dying Light Bad Blood est un jeu très dynamique qui apporte de la variété au genre du « battle royale » et rien que pour ça, il mérite que l’on s’y intéresse.
Pour rappel, Dying Light Bad Blood est disponible en early-access sur steam depuis le 13 septembre 2018.