Découvrez mon avis sur le remake de Resident Evil 2 sur PS4
Sortie il y a 20 ans, Resident Evil 2 est de retour depuis quelques semaines dans un remake qui est salué de tous et dont j’ai fait la découverte. Je vous propose de découvrir mon avis sur ce jeu qui est à la fois surprenant tout est restant ancré dans le passé.
Resident Evil est une licence que l’on ne présente plus entre les différents jeu sorties sur quasi toutes les consoles depuis la Playstation première du nom et tous les produits dérivés dont les films. En gros, Resident Evil est de ces licences de jeu vidéo dont on déjà entendu parler même si on y a jamais joué.
En ce qui me concerne, je n’ai jamais vraiment été emballé par la licence et pour vous dire la vérité, lors mon achat de la PS4, j’ai récupéré un pack avec Resident Evil 7 que je n’ai toujours pas lancé sur la console.
Bref, je ne sais pas trop ce qui m’a pris de me lancer dans Resident Evil 2 et j’ai plutôt bien fait puisque j’ai bien aimé le jeu. Je dois avouer que j’ai été impressionné par ce remake dans plusieurs points. Tout d’abord Capcom a tenu à garder ces éléments de gameplay que l’on pourrait juger de rétrograde en 2019 comme les aller-retours incessants ou le fait de tirer 15 balles dans la tête des zombies pour qu’ils meurent… Pour autant, une fois en jeu, les sensations sont vraiment bonnes, nous sommes dans un jeu de 2019 (avec tout ce que cela implique) tout en respectant certains codes présents dans le jeu de 1998. Le but était d’apposer une sorte authenticité au jeu qui fait saliver les fans ainsi que le néophyte.
Capcom semble avoir bien étudiée la question et cela se ressent dans le jeu qui ne frustre presque jamais le joueur dans cet équilibre qui mélange aussi bien élément de gameplay/game design actuelle que rétro. Nous sommes aussi dans un remake qui garde la trame scénaristique d’origine à savoir Leon Kennedy et Claire Redfield faisant face à des hordes des zombies ayants envahies Raccon City.
Le plus gros changement concerne la vue TPS héritée des derniers épisode de la saga qui zappe les plans et décors fixe du jeu de 1998. Cette vue très rapprochée ajoute un sentiment d’immersion et de tension très réussi. Il faut dire que le RE Engine est particulièrement convaincant, même si les effets de lumière sur certaines textures ne sont pas toujours au top, je pense à la bibliothèque dans le commissariat où le parquet en bois semble avoir été vernie la veille de l’invasion des zombies. Hormis cela, le jeu se révèle être vraiment jolie (si l’on aime les effusions de sang et autres corps mutilés de zombies décrépis).
La progression en jeu se base sur le principe des aller-retour, il faut par exemple: aller chercher une clé qui ouvre un coffre 3 étages plus bas qui donne un mot de passe qui ouvre un coffre que l’on a découvert une demi-heure avant. Je caricature un peu, mais c’est souvent par ce moyen que l’on avance dans le jeu. J’ai d’ailleurs été surpris que ce type de progression ne me gène pas plus que ça. Il faut dire que ce type de game-design ne se voit plus ou presque plus de nos jours et il y a probablement un peu de nostalgie de rejouer dans un jeu qui offre ce type d’expérience. Comme cité plus haut, je n’ai pas fait de Resident Evil mais, il y a avait beaucoup de jeu qui utilisait ce type de game-design et si vous en avez fait dans « votre jeunesse », vous risquez d’apprécier.
Au niveau des protagoniste, nous allons pouvoir incarner Leon et Claire dans leur branches respectives, mais aussi Ada Wong et Sherry Birkin pour quelques passages qui apportent d’ailleurs un peu de diversité. L’aventure quand à elle est étonnement difficile, d’une part par la résistance des zombies qui est un peu dans l’abus il faut le dire, mais aussi par la tension permanente qui place le joueur dans un état d’alerte et de stress permanent et le point d’orgue revient à l’apparition de Mr X qui vous achèvera si le reste du jeu ne l’a pas déjà fait.
Je ne l’ai d’ailleurs pas mentionné, mais Resident Evil 2 est un véritable survival-horror et si j’ai pas mal décrit le côté horreur, la partie survie n’est pas en reste et contribue fortement à ce sentiment angoissant généré par le jeu. En effet, la gestion des objets est limitée à cause du nombre d’objet que l’on peut porter, les munitions sont rares et chaque nouvelles armes ou presque nécessitera un minimum d’effort pour les obtenir. Bref, l’aventure est dur et il faut choisir ses combats pour éviter d’être à court de balle lorsqu’un un affrontement le nécessitera. Niveau difficulté, on trouve un mode facile, un mode normal (plutôt difficile) et le mode hardcore pour ceux qui ont des « cojones ».
Finalement, on peut dire que je me suis pris au jeu. Moi qui d’habitude fuis les survival-horror. J’étais très curieux de découvrir la licence et j’ai vraiment apprécier la formule qui et très différente de ce qu’offre Outlast par exemple. On va tantôt retrouver un peu de Dead Space, quelques jump scares viennent ici et là, mais c’est l’exploration, l’ambiance et la difficulté sans oublier sa techniques sans failles (quelques ralentissement sur PS4) qui rendent l’aventure unique et divertissante. bref, Resident EZvil 2 est une belle réussite.
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