Découvrez mon avis sur la version PS4 de Devil May Cry 5
S’il y a pas mal de licences populaires dans le jeu vidéo que je n’ai jamais essayé, ce n’est pas le cas de Devil May Cry où j’ai joué aux 4 premiers épisodes avant que la série passe sous les radars pendant 10 ans (exception faite du DMC de 2013). Il faut savoir que nous devons la série à Hideki kamiya qui est surtout connu pour être le créateur de Resident Evil et de Okami. Revenons un peu sur Devil May Cry 5, car il est disponible depuis quelques semaines maintenant et je vous propose de découvrir ce que j’ai pensé du jeu.
Le beat’em’all a pas mal changé ces dernières années et si God of War est partie dans une branche un peu différente, c’est surtout après Bayonetta (créer par Hideki Kamiya, encore lui) que Devil May Cry 5 devait s’imposer. Finalement, le jeu est d’ors et déjà un succès puisque Capcom (qui roule sur tout depuis la sortie de Monster Hunter World) se targuait d’avoir vendue plus de deux millions d’exemplaires du jeu deux semaines après sa sortie. Pour autant, cela ne veut pas dire que le jeu est excellent, mais force est de constater que Capcom est plutôt dans une bonne forme.
Chronologiquement, toute la timeline de Devil May Cry s’est vue chamboulée puisque DMC 2 se déroulait après après 4, mais ce n’est maintenant plus le cas, il faut donc retenir cette timeline: DMC 3, DMC 1, DMC 2, DMC 4 et DMC 5. L’histoire de Devil May Cry 5 tourne autour de l’invasion des démons dans la petite ville de Red Grave… De nouveaux personnages sont de la partie comme des anciens comme Trish, Lady ou Morrison. Nero et de retour tout comme Dante et sont deux des personnages jouables, en plus troisième qui est donc V.
Le scénario s’articule autour d’une vingtaine de chapître/mission (en plus de missions cachées) où pour certaines, le choix du personnage jouable sera disponible. On comprend alors tout de suite que nous sommes dans ce genre de jeu où pour tout voir, il va falloir faire plusieurs runs. Il est vrai que les différents épisodes de la série ont toujours su mettre en avant une forme de rejouabilité grâce au différents modes difficulté qui viennent apporter du challenge, c’est aussi le cas pour cet épisode, même s’il offre un certains degré d’accessibilité pour les premiers modes de difficulté (ce qui n’est pas plus mal).
Dante va pouvoir utiliser différents styles de combats via des sets d’armes que l’on peut personnaliser. Tandis que Nero utilise lui, des bras mécaniques aux pouvoirs et effets différents. V est un personnage qui va vraiment à l’encontre de tout ce que j’ai déjà vu dans ce type de jeu, puisqu’il ne combat pas directement, il utilise des familiers en combat. La constante chez ces personnages tient dans le fait que l’on va pouvoir débloquer des compétences pour chacun pour faire des combos plus impressionnants les uns que les autres afin de faire monter le score de fin de partie.
Comptez donc sur une vingtaine de missions pour boucler la campagne et une fois celle-ci terminée, vous aurez accès à plusieurs niveau de difficulté supérieur en plus d’autres modes de jeu. La rejoaubilitée du jeu n’est pas simplement due aux modes de jeu supplémentaires, mais aussi par le fait qu’il y a des passages et autres inaccessibles sans le double ou diverses capacités que l’on a pas forcément débloquées lors du premier passage.
Les combats sont forcément au centre du jeu et c’est l’un des attraits de la série Devil May Cry qui est connu pour sa « technicité ». Devil May Cry 5 ne fait pas exception à la règle et propose un système de combat profond même s’il ne révolutionnent absolument rien du tout. J’aime beaucoup, les style de combat des différents personnages. V est clairement, un personnage fait pour ne pas frustrer les néophytes, car sa prise en main est plus accessible étant donné qu’il ne combat pas directement.
Finalement là, où j’ai un problème avec Devil May Cry 5, c’est dans tout son level-design qui rappel les Final Fantasy couloir. Ajoutez à cela, la narration très pauvre et la seconde moitié du jeu où la créativité que l’on peut apercevoir au début du jeu disparait presque totalement. Très souvent, on parcours les niveaux en nettoyant les zones qui sont toutes en forme d’arènes fermés pour terminer la plupart du temps sur des boss. J’ai aussi été très déçu par l’épilogue de ce jeu qui nous offre une fin ouverte où j’ai eu l’impression de m’être fait avoir sur la marchandise. En effet, le scénario du jeu est hyper prévisible et le grand secret que cache le jeu est plutôt simple à découvrir avant même d’arriver à la fin du jeu. Heureusement que les nombreuses cinématiques apportent beaucoup d’humour à l’aventure.
Avant d’entamer ma conclusion, il faut quand même que je mentionne le côté technique du jeu qui est juste au top et c’est suffisamment important de le mentionner pour un jeu que j’ai fais sur PS4. Ajouter à cela que le jeu est vraiment jolie, il utilise le RE Engine chez Capcom que l’on a vu récemment sur Resident Evil 7 et Resident Evil 2. Je tiens aussi à dire que le doublage et les dialogues du jeu sont excellents (Big Up Nico).
Pour résumer un peu tout ce que je peux penser de ce Devil may Cry 5, on peut dire que je n’ai pas été surpris. Ce jeu dégage une bonne énergie pour tout le côté très cinématographique toujours aussi présent. Il a aussi ce côté de jeu à « boss » qui me plait beaucoup. Le jeu est aussi très beau et très fluide. Mais le jeu n’est pas non plus parfait, puisqu’il n’arrive pas vraiment a renouveler l’expérience du jeu pour proposer de nouvelle chose. Le level-design est aussi plutôt simple et sans grande surprise. Malgré tout, Devil May Cry 5 est un jeu que j’ai vraiment apprécié et que je peut totalement vous recommander.