Découvrez mon avis sur la version PC de Greedfall dans son édition Gold
Greedfall est le dernier titre du studio Spiders qui s’est spécialisé dans les action-rpg. Le studio a réussi à améliorer sa formule au fur et à mesure des sorties de leurs titres et Greedfall est leur titre le plus abouti. J’ai eu l’occasion d’y jouer cet été et je vous propose aujourd’hui de découvrir ce que j’en ai pensé.
Greedfall est donc un action-RPG qui empreinte beaucoup à The Witcher 3 dans l’idée de l’action-RPG moderne. L’univers s’inspire largement de cette époque où l’occident colonise l’Amérique. Sauf qu’ici, l’univers est totalement fictif. Ainsi, il est question d’explorer un nouveau monde où vivent des populations aux cultures bien différentes. Notre héros qui est un noble d’une famille influente du continent qui part vers ce nouveau monde afin de trouver un remède face à un mal qui ronge le continent: la Malichor…
Greedfall propose une aventure assez fractionnée autour d’une trame principale qui n’hésite pas à brouiller un peu les pistes. Ajoutez tout un tas de quêtes annexes et ainsi que des arcs dédiés aux personnages secondaires et on obtient un titre qui propose un univers très riche malgré un level-design qui traduit d’un manque de moyen. En effet, Greedfall n’est pas un monde ouvert (même s’il essaye) et je trouve que le tout en souffre énormément notamment dans le rythme du jeu et la relative linéarité des zones de jeu explorées.
Un titre imparfait qui essaye de bien faire les choses
La progression du joueur passera par la gestion de l’équipement et des armes ainsi que par deux arbres de talent (l’un qui oriente le joueur dans un style de jeu particulier et le second qui va octroyer des caractéristiques spécifiques). En effet, dans Greedfall, si on choisit des traits particuliers, il n’y a pas de classe à proprement parler. On va orienter notre personnage au fur et à mesure de l’aventure. Le titre offre quand même le choix d’utiliser tout un tas d’armes de corps à corps (à une main ou deux mains), de la magie et des armes à feu. Durant mon aventure, je n’ai pas spécialement ressenti de restriction quant à l’évolution du personnage et maintenant que j’ai un peu de recul, je trouve que ce système n’est pas spécialement très intéressant. La gestion de l’équipement l’est quand même beaucoup plus, entre la gestion des affixes, le système de sertissage, l’artisanat. Bref, à ce niveau Greedfall est très bon.
Dans le passé, je trouvais que le système de combat des jeux du studio Spiders était ce qu’il y avait de plus réussi. Il y avait toujours des choses intéressantes même si l’exécution manquait souvent de finition. Paradoxalement pour ce titre, je trouve que le système de combat est probablement l’élément du jeu qui a le moins évolué depuis le précédent titre du studio: The Technomancer. Globalement ce dernier s’inspire allègrement de celui de The Witcher 3 sur le feeling général et ça fonctionne plutôt bien.
Là où j’ai pris une claque, somme toute relative puisque cela met en avant une sacré évolution depuis The Technomancer, ça concerne la partie artistique du jeu. C’est d’autant plus impressionnant que la partie technique du jeu n’est pas exempte de tout reproche et malgré cela, Greedfall est un très beau jeu. L’utilisation du Silk Engine (le moteur maison de Spiders) a permis cela, mais il semble avoir certaines limitations qui finalement plombent la partie technique du jeu. Il faut dire que même dans cette version GOLD du jeu, il y a encore des chutes framerate, des temps de chargements un peu longs et de manière générale, sans être trop gourmand, on sent bien que le jeu manque d’optimisation.
Le mot de la fin sur Greedfall
En ce qui me concerne, Greedfall est un excellent jeu et c’est aussi le meilleur jeu du studio Spiders jusqu’à présent. Le titre n’est pas le meilleur RPG auquel j’ai joué ces dernières années, mais l’aventure qu’il propose est celle dont je vais me souvenir longtemps. Greedfall est un coup de cœur que je vous invite à tester car il vaut définitivement le détour.
