Ride 5 pour un jeu de moto d’exception chez Milestone
Lorsque l’on parle de sport mécanique dans le monde du jeu vidéo, on pense bien souvent au studio Codemasters avec des séries comme GRID, F1 ou DiRT, mais c’est sans compter sur le studio italien Milestone qui aujourd’hui propose des titres pour les fans de moto (Monster Energy Supercross, SBK, MotoGP, Ride). Et c’est donc de Ride 5 dont il est question aujourd’hui. En effet, le titre est disponible depuis quelques semaines sur PC, PS5 et Xbox Series et je vous propose de découvrir ce que j’en ai pensé.
La licence Ride, c’est un peu le « Gran Turismo » du jeu de moto. Il faut dire que le titre s’appuie sur une énorme quantité de moto pour un nombre de circuit (et leur variantes) assez colossal. Et comme son homologue, la série opte pour une approche entre accessibilité et simulation. Et pour le coup, c’est ce que propose Ride 5, un contenu (plus de 230 motos et 38 circuits à travers le monde) assez énorme avec sa longue campagne accompagné de quelques modes en ligne, autant vous dire que niveau durée de vie, il n’y a pas grand chose à reprocher au titre.
Un énorme contenue pour une campagne trop monotone
La campagne du titre vous propose une succession d’épreuves à compléter pour passer à la suivante. Il est obligatoire de passer par cette étape pour avancer. Je trouve ce genre de progression trop monotone, j’aurais préféré avoir le choix des épreuves comme le propose DiRT 5 par exemple. Ici, les épreuves sont assez variées sur le choix des motos et tracé, mais il est impossible d’esquiver une épreuve sur un tracé ou une moto que l’on apprécie pas. Il y a une petite tentative d’ émettre un peu de compétition avec ce qui s’apparente au système de rivaux de GRID, mais l’approche est un peu timide, un rival est désigné en course, mais cela n’a aucun impact.
Ride 5 propose une approche du pilotage intéressante puisqu’elle se veut accessible tout en donnant assez d’outils pour les fans de simulation pour s’y retrouver un minimum. Cela passe par le degré de personnalisation des motos ainsi que tout le système d’aide au pilotage que l’on va pouvoir modifier très simplement. Pour le coup, en tant que total néophyte, je me suis pris au jeu de baisser le niveau d’aide au fur et à mesure de ma progression en jeu. J’ai aussi été agréablement surpris du comportement des motos puisque cette dernière en fonction de leur puissance ou de leur maniabilité par exemple ne donne absolument pas les mêmes sensations en jeu. J’ai trouvé aussi que la physique de jeu était intéressante (notamment la gestion des conditions climatiques en temps réel), même si la gestion des contacts avec les autres motos en course peut laisser parfois en sentiment peu réaliste. Pour autant, je pense que cela vient surtout de l’IA qui propose un comportement beaucoup trop peu réaliste (elle ne va pas faire d’écart pour éviter une collision et souvent c’est le joueur qui finit au sol).
Une technique presque irréprochable pour des sensations de course au top
Là où j’ai été impressionné, c’est par le rendu du jeu et des sensations que ce dernier renvoi manette en main. En effet, si le jeu est très beau, la modélisation des motos est excellente. Ne vous y trompez pas, le titre renvoie de superbe de par les sensations de vitesses qu’il procure, de par son gameplay accessible et technique et pour avoir fait le jeu sur PS5, nous sommes sur un titre qui utilise les gâchettes adaptatives de la Dualsense de fort belle manière. Ajoutez à cela une bande sonore très réussie et on obtient un jeu qui procure énormément de plaisir aux joueurs.
Le mot de la fin sur Ride 5
Pour faire simple, Ride 5 est un super titre qui fait honneur aux consoles actuelles( le titre n’est pas disponible sur PS5 et Xbox One). Il propose une approche qui n’exclut personne grâce à son accessibilité tout en proposant un jeu assez technique. Comme beaucoup de jeux de course, il peine à proposer une campagne qui puisse satisfaire tout le monde. Néanmoins, il propose un gros contenu en nombre de motos et de circuits. Je n’ai plus qu’une chose à dire, foncez, car nous sommes sur un excellent titre.
