the diofield chronicle cover

TEST The Diofield Chronicle: Mon coup de cœur de cette fin d’année ?

Date de sortie
20 septembre 2022
Dévbeloppeur
Lancarse
Editeur
Square Enix
Support
PC - PS4/5 - Xbox One/Series - Switch
Test effectué sur PC grâce à une clé steam fournie par Square Enix

Découvrez mon avis sur la version PC de The Diofield Chronicle, le dernier jeu de Lancarse pour le compte de Square Enix

Square Enix à un gros programme de sortie pour cette fin d’année. En effet, entre Valkyrie Elysium, Star Ocean The Divine Force ou encore le remaster de Crisis Core Final Fantasy 7, il y a de quoi faire et même à côté de cela il y a d’autres titres comme Various Daylife et surtout The Diofield Chronicle, le jeu dont il est question aujourd’hui.

The Diofield Chronicle est un jeu développé chez Lancarse pour le compte de Square Enix. Je retiens surtout la série Etrian Odyssey chez eux. Nous avons donc droit à un titre à l’univers original qui nous propose de la stratégie en temps réel dans un univers qui mélange médiéval et fantasy. L’histoire prend place aux seins des Renards Bleus, une troupe de mercenaires qui sera prise dans une guerre qui oppose l’Empire, l’Alliance et le royaume d’Alletain, le pays d’où sont originaires nos héros. Il va être question d’amitié (parfois brisé), de trahison, de moments épiques et d’autres plus sombres.

Un univers médiéval et fantasy plutôt sympathique

Le jeu nous raconte l’histoire des membres des Renards Bleus avec une préférence pour quatre protagonistes sur les seize qui seront jouables durant l’aventure. Les missions de la trame principale se concentrent essentiellement sur ces quatre personnages tandis que les quête secondaires mettront en avant les autres personnages. En ce sens, il est bien difficile d’accorder le même niveau d’importance aux personnages, mais ce n’est pas vraiment le cas. Le but est que chacun ait son rôle, mais bien évidemment, tous n’ont pas le même niveau d’importance. Le jeu propose quand même de la mise en scène à base de cinématiques, de cut-scenes et autres dialogues qui viennent toujours épaissir l’aventure sans être trop bavards et ça, ça reste à mentionner pour un jeu japonais. Les personnages sont doublés en anglais et en japonais. Le tout est plutôt soigné tout comme la bande son qui est l’un des éléments du jeu parmi les plus réussis.

Niveau gameplay, The Diofield Chronicle propose des affrontements où l’on va pouvoir choisir quatre membres dans son escouade en plus de quatre remplaçants contre des d’ennemis sur une carte restreinte la plupart du temps. Chaque affrontement commence par une phase de préparation où le joueur va préparer les membres de son escouade avant de partir en combat. Le combat commence ainsi tout se passe en temps réel. De base, notre escouade et les ennemis s’attaquent lorsqu’ils sont à portée de tir ou de coup, cela démenti du type de classe (à distance ou au corps à corps). Chaque personnage va disposer d’un panel de compétences qui vont les placer comme un tank, un support ou un DPS.

Une boucle de gameplay efficace, mais que ne se renouvelle pas

En combat, il va surtout être question de placer ses unités et de lancer les compétences au bon moment selon la situation. Bien entendu, l’utilisation de compétences requiert des PE (ou point de mana).On va pouvoir utiliser des objets (à équiper pendant la phase de préparation) pour régénérer ses PE (tout comme la vie de nos personnages d’ailleurs). Il est aussi possible de régénérer ses PE, sa vie et ses points d’invocation (oui, le titre propose des invocations à la Final Fantasy) via des orbes que les ennemis tués laissent parfois tomber en mourant quand elles ne sont pas disposés directement sur la carte. Le système de combat est vraiment bon puisqu’il offre une belle part d’action dans un genre qui est plutôt lent. Ajoutez à cela que les cartes ne sont pas grandes, histoire de favoriser les affrontements et que la durée des missions est la plupart du temps inférieure à huit minutes donnent un bon rythme au jeu. Le problème dans tout ça, c’est le fait que le gameplay n’évolue absolument pas durant l’aventure. Qu’ils s’agissent des missions secondaires et principales, leur déroulement sera quasiment identique, il y a bien quelques missions qui apportent de la variété comme les missions d’escortes, mais il y en a bien trop peu. Qui plus est, le bestiaire est beaucoup trop peu varié pour apporter un sentiment de danger au joueur sur la durée de l’aventure.

Un équilibrage qui laisse à désirer

The Diofield Chronicle base sa progression comme s’il était un JRPG (ce qu’il est en vérité). Ici, chaque mission sera l’occasion de gagner de l’expérience qui permettra aux joueurs de gagner en niveau et donc des points à investir dans des arbres de compétences passives. Chaque personnage dispose de son propre arbre. La progression dans ses arbres est pondérée par l’avancée dans l’histoire (en gros. vous ne pourrez pas mettre de point sur un trait particulier sans avoir progressé assez dans l’histoire). Il y a aussi de la gestion d’équipement durant tout le long du jeu avec un système de rareté. Choisir le bon équipement en fonction des caractéristiques des personnages est important. Sachez d’ailleurs que les compétences des personnages leur sont fournies par l’arme qu’il sont équipés. Au-delà de la progression des personnages, il y a un aspect général à ne pas sous-estimer. En effet, le titre propose un arbre de générale qui permet d’améliorer les compétences des personnages. Pour cela il faut récupérer des points de compétences que l’on obtient en récompense de mission. Avec ce système de progression, je dois dire qu’il y a un gros problème, il y a un équilibrage plus catastrophique dans les ressources données aux joueurs. En effet, durant la quasi totalité de l’aventure, le joueur gagne peu de point de compétence et peu d’argent et c’est vraiment dans la dernière partie que le tout s’accélère où l’argent coule à flot et que les missions rapportent 3/4 point s de compétences quand les missions du début du jeu n’en donne qu’un.

The Diofield Chronicle est un titre à la technique correcte qui souffre quand même dans manque de finition qui laisse apparaître des bugs souvent bénins, J’ai dû par exemple recharger une sauvegarde lors de la dernière émission du jeu, car celle-ci ne s’était pas chargée correctement, cela. C’était un bug sans conséquence, mais cela reste à noter. Le titre offre un rendu visuel correct, même si j’ai du mal avec les expressions faciales des personnages. J’ai par contre bien aimé les 2/3 cinématiques en CGI lors de combat. Idem pour le chara design des personnages importants.

Le mot de la fin sur The Diofield Chronicle

The Diofield Chronicle est un jeu que j’ai aimé faire du début à la fin. Son histoire, ses rebondissements et ses personnages m’ont vraiment plu. J’aime aussi beaucoup son gameplay et malgré le manque de diversité, la vingtaine d’heure (21h pour être précis) que j’ai passé sur le jeu ne m’a absolument pas lassé. Sachez tout de même que l’aventure n’offre pas un grand niveau de difficulté. Si vous cherchez de la difficulté, ce jeu n’est vraiment pas fait pour vous. Je pense que Lancarse nous offre là un titre complet plutôt solide. Pour ma part, la fin m’a choqué et je ne serais pas surpris que l’univers du titre soit réutilisé pour une suite pourquoi pas. Bref, j’ai bien aimé ce jeu, malgré ses défauts.

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TEST The Diofield Chronicle: Mon coup de cœur de cette fin d’année ?
Positifs
Un univers intéressant
Une histoire un peu fouilli portée par de bons personnages
Un gameplay intéressant
Durée de vie au top (environ 20h pour aller au bout)
Négatifs
Un gros déséquilibrage dans la progression du joueur
Techniquement imparfaits (quelques bugs)
Courbe de difficulté beaucoup trop basse
7