Il était une fois 100 pervers en slip lancés à la poursuite d’un transexuel malgré lui… Ladyboy vs Yakuzas aux éditions Akata va vous faire pleurer de rire.
Ladyboy vs Yakuzas est un manga de Toshifumi Sakurai publié par Futabasha (Shin Shan, King’s Game, Dans l’intimité de Marie…) depuis 2013. Le manga est publié chez nous par Akata, il s’agit d’une série courte en 5 tomes.
Cela faisait un moment que je mettais procuré ce premier tome de Ladyboy vs Yakuzas et finalement je n’avais pas eu le temps de le lire jusqu’à maintenant et quelle grave erreur de ma part, car j’ai vraiment apprécié ce premier tome. Autant vous le préciser, il ne s’agit pas d’un manga destinée aux plus jeunes n’ont pas qu’il soit très violent, c’est l’humour très gras et assez second degrés qui plaira plutôt aux jeunes ados/adultes.
Le pitch de départ est complètement loufoque mais c »est à l’image du manga et c’est ce qui est bon. Kozo, un jeune homme se retrouve dans une situation plutôt coquasse puisqu’il va se réveiller pour se rendre compte qu’il a été transformé en femme. En effet, le jeune homme s’est tapée la femme et la fille de son boss, ce dernier va alors préparer sa vengeance et le pire reste à venir, car la transformation de Kozo en femme n’est que le début de l’épreuve qui l’attend. Kozo va être transportée sur une île, baptisé Kon-Lankhul pour le LoL, que son boss aura prit soin de remplir de déviants sexuels en tout genre. Le but de Kozo sera de survivre en évitant de se faire violer purement et simplement. Si le concept peut vous sembler choquant, Ladyboy vs Yakuzas transpire de moment hilarant et complètement barrée.
Kozo est un personnage un peu con sur les bords, qui ne prend pas vraiment au sérieux ce qu’il l’attend. Son boss est complètement dégouté, il est petit, moche et sa femme ne le laisse pas la toucher, c’est à peine s’il a le droit de lui lécher les pieds, cette vengeance est donc un énorme défouloir. Le plus drôle, c’est que le bossa installé des caméras sur l’île, histoire de suivre les aventures de Kozo en mode télé-réalité.
Toshifumi Sakurai, l’auteur de Ladyboy vs Yakuzas à un parcours plutôt atypique puisqu’il a construi sa réputation autour de manga, dessins, à propos de la prostitution et des maisons closes au Japon. C’est un auteur qui aime produire de mangas où le sexe est l’objet principal tout en proposant un humour très gras. En ce sens, Ladyboy vs Yakuzas ne fait pas exception. Kozo est légèrement (un peu beaucoup) porté sur le cul et si on ne retrouve pas dessin à caractère pornographique dans ce manga, on découvre notamment plusieurs scènes où l’on voit l’un des occupants de l’île se satisfaire sur les autres (ces scènes sont d’ailleurs assez drôles). Sans trop vous spoiler, ce premier tome ne surfe pas seulement sur Kozo fuyant la horde d’obsédé qui lui courent après. Kozo va avoir une sacré surprise en arrivant sur l’île et va devoir faire face à un dilemme…
En ce qui concerne le dessin, il y a un côté old-school mêle aux expressions de visages tellement délirantes que tout cela participe au côté second degrés du manga. Pour ma part, ce premier tome de Ladyboy vs Yakuzas est relativement bon, il est clair qu’e l’on ne va pas parler de chef d’oeuvre mais d’un titre complètement débridé, très drôle avec du rythme, j’ai vraiment passé un super moment durant la lecture de ce tome et je vous le recommande très chaleureusement.