We Happy Few : Entre la drogue et la survie, mes premières impressions

Lors de son annonce lors de l’E3 2016, We Happy Few avait créée la sensation grâce à un trailer intriguant. Pour le coup, ce trailer m’avait laissé perplexe même si le côté « Bioshock » du titre m’interpellait tout de même. Je me suis donc lancé à la découverte du titre sans trop savoir dans quoi je mettais les pieds, découvrez donc sans plus tarder mes premières impressions sur We Happy Few.

Annoncé lors de la Gamescom 2015 et présenter lors de l’E3 2016, le nouveau titre de Compulsion Games: We Happy Few vient tout juste d’arriver en early-access sur Xbox One et PC pour la modique somme de 27,99€. Il s’agit d’un jeu de survie dans un univers assez original puisqu’il reprend l’Angleterre des années 60 ddans une dystopie. En effet, la « joy » est une drogue présente au cœur de la société qui est censé apporter le bonheur aux gens…

Le titre n’est cependant pas arrivé dans un état complet, puisqu’il s’agit d’une sortie en early-access qui ne propose actuellement qu’environ 50% de ce que Compulsion Games compte proposer à terme, cette période d’early-access devrait durer 7 à 8 mois.

Et pour le coup, nous avons droit à une sorte de prologue qui présente les prémices de l’aventure, où l’on découvre un univers loin d’ être utopique où finalement ceux qui ne prennent pas de « joy » voient le monde tel qu’il est. Le but du joueur sera donc de survivre dans un jeu… de « survie » où après chaque mort la carte de générée de manière procédurale. Vous devrez donc prendre en compte vos besoins: le sommeil, la soif, la faim… Cependant, nous ne sommes pas dans un monde post-apocalyptique remplie de zombies ou de créatures génétiquement modifiées. Tant que vous êtes sous « joy » la population ne vous attaquera pas et finalement la recherche de ressource est plutôt tranquille car vous n’avez pas la peur de vous faire attaquer par une bestiole.  Il y a donc un petit côté exploration qui est renforcé par les petites quêtes que vous donnent certaines PNJ pour leur venir en aide par exemple. Il y a aussi un système d’artisanat plutôt simple mais indispensable à votre survie et pour votre progression, car il semble pour valider certaines quêtes vous devrez parfois créer des objets. Il en va de même pour les armes que vous pourrez créer, pour vous défendre. J’ai eu l’occasion de me frotter à quelques PNJ et j’ai trouvé le système de combat plutôt bien fichu, c’est surtout l’IA qui m’a paru bonne. Elle ne se rue pas sur vous tel en berserker en mode rage, mais essaye de vous faire baisser votre garde, en essayant de vous contourner, cela est encore plus frappant lorsque vous affrontez plusieurs adversaires.

Côte graphisme, We Happy Few a vraiment beaucoup de charme et la direction artistique (tout comme l’ambiance  du jeu) nous rappel vraiment Bioshock. J’ai été surpris de voir un jeu partiellement traduit (quasiment tout le jeu est déjà en français) avec un doublage anglais pour le moment de qualité. Puis l’Unreal Engine rend particulièrement bien, sur ce titre qui est jolie et qui tourne vraiment très bien en ce début d’early-access, je n’ai pas rencontré de bugs si ce n’est un peu de tearing et de clipping, bref rien de bien méchant à ce stade du jeu.

Pour le moment, je ne sais pas trop quoi penser concernant We Happy Few, il y a ce côté jeu de survie où je me dis « encore un quoi » et puis il y a cet univers qui dénote complètement avec la production actuelle des jeux de survie. Bref, je vous dirais d’attendre un peu avant de céder à la tentation. Quoi qu’il en soit, je continuerais mon aventure sur le jeu à fur et à mesure de l’ajout de contenu et je n’hésiterais pas à vous donner mon avis à l’avenir.