Quantum Break cover

Quantum Break : Mon avis sur le mal-aimé de Remedy

Quant on parle de Quantum Break, c’est rarement pour en dire du bien. C’est un jeu qui m’attirait lors de son annonce et je n’ai pas pu y jouer dès sa sortie car je n’avais ni Xbox One et je n’étais pas encore passé sous Windows sur PC. Il faut savoir que je me suis procuré la collector PC du jeu sur Steam, lors de la sortie initiale du jeu, c’est seulement la version Windows 10 qui était disponible.

La différence entre ses deux versions est plutôt simple: la version Windows 10 tourne avec DirectX 12 donc obligatoirement sur le dernier système d’exploitation de Microsoft tandis que la version Steam est compatible avec toutes les versions de Windows compatibles avec DirectX 11.

Quantum Break, c’est le dernier jeu de Remedy, le studio derrière les 2 premiers Max Payne et Alan Wake. Il allie série et jeu d’action à la 3ème personne dans le style de Remedy. Le jeu fait d’ailleurs partie des titres que j’ai ratés l’année dernière, je vous invite donc à vous remémorer mon top 3 des jeux que j’ai raté en 2016.

Au moment où j’écris ces lignes, j’ai déjà terminé Quantum Break au globalement j’aime l’expérience proposée par le jeu mais j’aimerais tout de même nuancer les choses. Quantum Break est un jeu loin d’être parfait et si on y regarde que le gameplay, hormis les pouvoirs du héros, Quantum Break est un TPS hyper classique. Et c’est dommage, car quand tu te dis que c’est Remedy derrière, le studio qui a popularisé le bullet-time avec Max Payne et l’utilisation d’une simple lampe comme arme dangereuse dans Alan Wake, tu te dis que tu pouvais t’attendre à beaucoup mieux.

L’équilibre entre les capacités de Jack, le héros du jeu et les ennemis durant les gunfights n’a pu être trouvé. Ce qui résulte dans des affrontements faciles. Il faut aussi avouer que pour les déplacements de Jack semblent issue de la fusion d’Alan Wake et de Joel de The Last of Us. Une fois lancé en ligne droite aucun problème, idem pour le système de couverture qui est bien pensé. Par contre, dès qu’il faut faire un mouvement rapide à plus de 90°, l’avatar se mu comme un 38 tonnes. On ajoute à cela le peu d’ennemis différents et on obtient une expérience de gameplay largement inférieur à Max Payne 3 par exemple.

Là où l’on ferait mieux de retenir Quantum Break, c’est dans l’aspect scénario, histoire, cinématique… où il met une claque à la totalité des titres du genre. On baigne dans une ambiance où la fin du temps approche et il va bien falloir quelqu’un pour arrêter tout cela. Le scénario ne brille pas par une grande originalité, cependant, la mise en scène est en béton. On comprend les motivations des personnages, on comprend de suite ce qu’il se passe, les choses sont expliquées tout le long du jeu.

Quantum Break introduit peu de personnages, mais ils ont tous un rôle à jouer dans l’aventure. Il faut aussi avouer que les épisodes tournés en prise de vue réel sont de bonnes factures. J’ai aimé les choix laissé aux joueurs à chaque fin d’acte même si au final, ils n’ont pas de réelles incidences sur le jeu. L’aventure est plutôt courte, je l’ai terminé en 8 heures. Elle offre cependant, un peu de rejouabilité pour découvrir les chemins alternatifs liés aux choix fait par le joueur mais aussi pour tous les collectibles laissé dans le jeu, ce n’est pas quelque chose qui me fait vibrer, mais pas mal de joueur aime tout découvrir dans ce type de jeu, alors il est important de le noter.

Techniquement, sans mettre une énorme claque, Quantum Break est une belle prouesse. Cea fait maintenant plus d’un an que le jeu est sorti. Pour autant, je n’ai pas eu de bug gênant, si ce n’est un crash pendant un stream. Le jeu est beau sans être extrêmement impressionnant. Là prouesse vient aussi du fait de l’énorme quantité de particule et de changement de texture qui apparaissent et disparaissent sans oublier les changements d’éclairages…

Vous l’aurez compris j’ai aimé faire Quantum Break, je ne dirais pas non plus que c’est une expérience impérissable et que je vais m’en souvenir pendant des années. Je saluerai l’effort de Remedy même si les joueurs attendaient plus Quantum Break sur son gameplay que son scénario et je pense que c’est ce qui lui a porté préjudice.