Découvrez mon avis sur la version PC de Children of Morta
Fiche technique
- Editeur : 11bits Studios
- Développeur : Dead Mage
- Sortie : 3 septembre 2019
- Disponible sur Amazon
- Support : PC, PS4 et Xbox One
Test effectué sur PC d’après une version envoyée par l’éditeur
Children of Morta est un jeu que j’attends depuis un bon moment et la prise en main que j’ai pu faire l’année dernière à la Paris Games Week avait achevé cette idée que je ferais ce jeu lors de sa sortie et c’est finalement mieux que ça puisque j’ai reçu le jeu avant sa sortie afin de vous proposer un test que voici.
C’est donc en incarnant les membres de la famille Bergsons que le joueur va partir à l’aventure dans un rogue lite très hack’n’slash (et ça, ça me plait) avec une direction artistique en pixel-art et avec de la coopération locale. Il se passe donc des choses très bizarres autour du Mont Morta que la famille Bergsons protège depuis plusieurs générations. En effet, la corruption semble se développer de plus en plus et il en revient aux membres de cette famille de découvrir ce qu’il s’est passé pour y mettre un terme. Si le pitch de départ ne semble pas très original, c’est avant tout pour se concentrer sur les membres de cette famille et de toute la narration qu’il y a autour d’eux. La narration et la mise en scène des relations entre les personnages représentent une grande partie de l’aventure. Cela permet de s’identifier plus facilement à ce groupe de personnage si disparate au gameplay si différent ( j’y reviendrais plus tard). C’est utilisé pour introduire de nouveau personnage jouable (puisque seulement 2 sur 6 sont disponibles au début de l’aventure). Et puis le fait que toute la mise en scène passe par des animations fixes distillées par un narrateur à la voix sombre et profonde se mari totalement à l’ambiance dark-fantasy que propose ce jeu. Qui plus est, la narration apporte sont lot de cut-scene après avoir passé certains points dans le jeu pour faire avancer l’histoire, mais il y a aussi tout un tas de petites scènes qui se jouent sur le hub représenté par la maison des Bergsons après que le joueur ait réalisé un événement dans un donjon ou ramassé un objet particulier. Pour ma part, je trouve que ce n’est pas si souvent que je retrouve ce genre de mise en scène et surtout de narration si développée dans ce type de jeu et j’adhère complètement.
Si j’aime beaucoup toute la narration et globalement l’histoire et les personnages que nous sont proposée dans Children of Morta, j’ai aussi beaucoup apprécié son gameplay qui repose sur de l’exploration de donjons. Je dois avouer que ce qui m’a le plus surpris, c’est la multitude de personnage aux style de combat différents qui nous est proposée. En effet, lorsque l’on lance le jeu, il nous est proposée deux personnages: l’un au corps-à-corps avec une épée et un bouclier et le second à distance avec un arc. Vous vous doutez bien que ces deux personnages ne se jouent pas de la même manière. Et la nuance ne s’arrête pas qu’à leur « classe » différente. En effet, un peu plus tard dans le jeu vous débloquerez un second personnage qui attaque à distance. Celle-ci ne peut attaquer qu’en étant immobile avec des attaques qui deviennent de plus en plus puissance quand la première peut totalement se déplacer lorsqu’elle attaque et cela ne vaut qu’avec l’attaque principale puisque chaque personnage va se voir attribuer un tableau de compétence. On va pouvoir débloquer et améliorer ces compétences via le fait de monter en niveau gagner avec l’expérience engrangée en tuant des monstres. On peut débloquer des compétences actives et passives, et à certains palier de niveaux, on débloque des compétences qui seront partagées pour tous les personnages (exemple une génération de rage accentuéer ou la vitesse de déplacement améliorée). Il y a aussi un système de rage qui est intégré aux compétences (donc à débloquer) qui fait que l’on va devoir charger une barre spéciale en tuant des monstres pour lâcher ensuite une phase temporaire où la puissance des coups est décuplées et où l’on ne peut activer que certaines compétences inaccessibles autrement.
Niveau contenu, le jeu vous propose globalement 3 grandes zones qu’on peut qualifier de biomes. Ainsi chaque biome propose une ambiance avec son lot de monstres, quelques pièges aussi et quelques événements aléatoires. Parmi ces événements, on va trouver des mini-jeu et des salles qui vous feront affronter diverses créatures (parfois des boss) pour récupérer des récompenses. Il faut aussi dire qu’en donjons vous pouvez tomber sur tout un tas de modificateurs spéciaux qui ajoutent de nouveaux effets sur vos attaques (des attaques empoisonnées par exemple), vous pouvez aussi récupérer des attaques spéciales (des totems qui repoussent les ennemis par exemple) et aussi des objets à utilisation unique. Il y a aussi des sortes de statue qui apportent des modificateurs temporaires comme on en trouve dans les hack’n’slash (Diablo, Path of Exile…). Chaque donjons est donc composées de plusieurs zones sur plusieurs étages. En début de donjons, il est indiqué le nombre d’étage et cela à son importance puisque après avoir passer les différents étages d’un donjo, cela se termine sur un combat de boss. Ce qui me permet de revenir sur la difficulté du jeu. En effet, la courbe de difficulté de Children of Morta n’est pas forcément très bien gérée. Pour autant cette difficulté n’est pas frustrante ou ne l’a pas été pour moi puisque j’avais toujours la possibilité d’utiliser un autre personnage ou bien de revenir après avoir été farmer et/ou améliorer mes personnages. Pour revenir au boss, il apparaît évident que la majorité d’entre eux sont plus facilement gérable pour les personnages à distances. Et c’est peut être là, le seul défaut de game-design que je ressent vraiment en jeu. Ca ne m’a pas dérangé puisque j’ai fait progresser tous les personnages, mais si vous êtes du genre à n’en utiliser qu’un seul, cela risque d’être frustrant pour vous.
Sachez que chaque donjons est généré de manière procédurale et qu(‘ils ne seront pas tous identiques, ce qui a du bon pour un jeu qui demande d’aller farmer les pièces d’or. En effet, les pièces d’or représentent la monnaie du jeu qui est très importante puisque si je vous présentais tout à l’heure le système de progression basé sur le gain de niveau qui débloquent des points pour faire progresser vos personnages, cela n’était en fait que la moitié de ce système puisque pour cette seconde partie, il s’agit de dépenser la monnaie dans deux arbres distincts dont le premier débloquent des traits passifs comme de la puissance d’attaque de base améliorée ou de la chance de coup critique par exemple quand dans le second, il est question d’amélioration de confort comme du gain de pièce d’or supplémentaire ou bien d’une génération accrue de rage.
En résumé, Children of Morta est un super jeu achetez le. Bon, j’ai failli conclure le test sur la phrase précédente, mais il faut dire qu’elle traduit complètement mon ressenti sur le jeu. Children of Morta est un jeu que j’attendais et je ne suis pas déçu, je suis même totalement emballé par son gameplay qui évolue au fur et à mesure de la progression. Par sa direction artistique faite de pixel-art et tellement bien animée. Je ne l’ai pas mentionnée, mais la durée de vie du jeu est plus que correcte. Pour ainsi, dire je n’ai rien de négatif à dire sur le jeu. Bref, achetez le.