Découvrez mon avis sur la version PS4 de Punch Line
Je ne suis pas un grand fan de visual-novel, mais j’y suis confronté de temps à autres sur des J-RPG qui raconte leur histoire de cette manière. Pour le coup, je commence à comprendre les codes de ce genre de jeu et je commence à l’apprécier. Histoire de m’y mettre vraiment, je me suis donc lancer à l’assaut de Punch Line qui est l’adaptation directe de la série année de 2015 que j’avais déjà bien apprécié.
Le jeu vidéo Punch Line adapte directement la série animé façon visual-novel en y ajoutant des scènes de la série animée (même des screenshots). Pour autant, nous ne sommes pas dans un visual-novel où se succèdent des planches en 2D où le visgae des personnages s’animent en fonction de leur texte. L’action se déroule dans des environnements en 3D, une 3D certe un peu datée, mais l’effort est louable. L’avantage d’avoir modélisé le jeu en 3D permet d’ajouter des phases de gameplay que l’on ne retrouve pas dans les visual-novels. Qui plus est dans Punch Line, ces phases de gameplay se justifient par des éléments du scénario ou des capacités de certains personnages.
Le scénario de Punch Line est forcément au centre du jeu et celui-ci place l’action au sein de la résidence Kohei et de l’histoire mélangé de ses différents habitants qui feront face à la fin du monde ni plus ni moins, ainsi que d’autres événements assez inattendus et il faut le dire plutôt barré. On y incarne le jeune Yuta qui pour des raisons expliquées dans le jeu qui se retrouve « expulsé » de son corps tel un fantôme, il va devoir tout faire pour récupérer son corps, mais ça ne va pas être si facile que ça. Le casting de personnage met aussi en avant d’autres personnages: Mikatan Narukino, une idole qui enfile un masque pour défendre la veuve et l’orphelin tel une super héroïne. Ito Hikiotani une jeune hikikomori adepte de FPS et n’étant pas super bien dans sa peau. Meika Taihatsu qui est une inventrice de génie… Les personnages sont plutôt bien écrit et le scénario laisse une place pour le développement de ces derniers. Il ne faut pas nous plus oublier le fan-service en mode « ecchi » qui est ici utilisé comme un élément du gameplay.
Pour autant, le fan-service est beaucoup moins présent sur le jeu que dans la série animée. Malgré tout l’histoire part en peu dans tous les sens et si les personnages sont intéressants, le scénario n’a pas réussi à me garder captif tout du long, même s’il offre de bons moments. Il faut avouer que la mise en scène est vraiment mauvaise, l’équipe de développement s’est contenté de se concentrer seulement sur les moments qui se déroule dans la résidence Kohei
Pour ce qui est du gameplay. Il est question de faire peur au différents personnages en interagissant avec les éléments du décors pour faire grimper la jauge d’expérience du personnage principal. Sa progression lui permettra de débloquer de nouveau type d’interaction durant l’aventure. La gestion du Game Over est aussi intéressante puisqu’elle s’inscrit dans la possibilité de remonter dans le temps sous condition du personnage central de l’histoire. La phase de gameplay la plus intéressante reste celles où il est question d’interagir sur différents éléments des zones de jeu pour faire faire des actions précises aux différents PNJ. Pour autant je dois avouer que ces phases de gameplay sont loin d’être exceptionnelles puisqu’elle sont beaucoup trop limités. En effet, les choix qu’entraînent ces phase de gameplay ne modifient en rien la suite des événements du jeu et qui plus est il n’y a aucune variété dans leur résolution, ce qui a pour conséquence d’avoir un jeu très linéaire au final, c’est dommage.
La construction de l’aventure est aussi en dent de scie déjà par la durée des chapitres qui peut varier du simple au double, mais par leur organisation qui s’effectue de la même manière: opening, phase de texte, phase de gameplay où il faut monter le niveau de personnage, phase de texte, phase de gameplay où il faut faire faire aux personnages des actions prédéfinies, ending… C’est toujours la même rengaine et cela participe aussi à rendre la mise en scène en peu lourde.
Punch Line est un jeu très imparfait qui vient compléter la série animée sur certains point, mais qui pas aussi sous radars certains éléments de cette série animée et c’est vraiment dommage. Le scénario est sympathique, et les personnages sont biens écrits (au moins cohérents), mais le tout est rabaissé par sa mise en scène qui n’est tout simplement pas au niveau de ce que l’on peut attendre d’un jeu narratif. Pour ce qui est des phases de gameplay, elles sont cohérentes, mais beaucoup trop limités et je dirais la même chose pour le côté technique du jeu qui fait très daté. Il est évident que le développement de Punch Line ne s’est pas fait avec un budget conséquent. Néanmoins, il s’agit d’un jeu qui a son propre style et qui a suffisamment de qualité pour satisfaire un certains public et ça a été mon cas.