Découvrez mon avis sur la version PC de The Devil in Me, le dernier épisode en date de The Dark Pictures Anthology avant une saison 2 qui a d’ors et déjà été teasée.
Supermassive Games et Bandai Namco nous proposent enfin le quatrième épisode de The Dark Pictures Anthology avec The Devil in Me dont le contexte tourne autour de H. H. Holmes, le premier tueur en série. En ce qui me concerne, j’ai testé Man of Medan qui est le premier épisode de cette anthologie et j’ai été très déçu du jeu en 2019. J’espère que The Devil in Me propose une meilleure expérience. C’est parti.
Comme cité plus haut, The Devil in Me place son contexte autour de H. H. Holmes qui est considéré comme le premier tueur en série américain. L’introduction se déroule à la fin du dix-neuvième siècle en nous présentant H. H. Holmes. Cette introduction dure entre quarante cinq minutes et une heure. Une fois celle-ci terminée, le jeu commence réellement avec notre groupe de personnage qui va se retrouver dans une sorte de jeu de la mort à leur insu bien évidemment. J’aime beaucoup la transition qui est faite entre l’introduction et l’aventure principale, puisqu’elle met le joueur dans le flou. Cela permet au joueur de se poser des premières questions et donc d’impliquer le joueur dans l’aventure. La suite de l’aventure prend ensuite la tournure classique de l’anthologie et c’est d’ailleurs ce qui fait le sel des titres de Supermassive Games: les choix qui auront une importance sur la vie et la mort des différents personnages. En gros, vos choix ont une incidence sur la suite de l’aventure. Pour autant, je trouve que cela est moins « global » sur ce que l’on trouve dans les productions de Quantic Dream avec des titres comme Beyond Two Soulsou encore Detroit Become Human.
Une aventure horrifique formule classique façon Supermassive Games
Les dialogues ont une grande incidence tout comme les liens qu’entretiennent les personnages. Par contre, contrairement à Quantic Dream, même si des personnages meurent l’aventure doit continuer en gardant de la cohérence et ça, ce n’est pas facile. Je trouve que The Devil in Me offre quelque chose d’intéressant ici. Bien évidemment, le titre jouit d’une rejouabilité intéressante étant donné que vos choix influenceront la fin du jeu.
C’est là que le level-design fait tout ou presque étant donné que le gameplay est plutôt simple. Ici, La trame suit une trame de base qui ouvre et ferme des voies en fonction des choix effectués. Cette trame suit plus ou moins des tableaux prédéfinis dans lesquels le joueur évolue. Ces tableaux comportent de petites énigmes simples, des collectibles. Parfois, le tout s’accélère grâce à des cut-scenes où la présence des QTE fait partie des choix qui influencent la suite de l’aventure. Rater ou réussir des QTE est donc crucial dans ce jeu. Il est donc intéressant de regarder un peu partout autour de soi pour ne rien rater et surtout en apprendre plus sur tout le contexte de l’histoire. En vérité, le titre reprend tout ce que l’on connaît des producteurs de Supermassive et notamment le fameux Until Dawn.
La technique très en retard
Dans ce qui fâche, je trouve que le côté technique est en retrait. Ça commence par le rendu visuel qui fait un peu daté même si la modélisation des visages est plutôt bonne. Les expressions faciales et notamment tout ce qui touche aux yeux sont par contre ratées. Il en va de même pour ce qui est de la maniabilité des personnages et c’est surtout visible dans les zones restreintes comme les couloirs où la visibilité est quasiment nulle. Notez aussi que le doublage audio français (de qualité moyenne au passage) est souvent coupé par des passages en anglais comme s’il n’était pas complet, c’est frustrant.
Le mot de la fin sur The Devil in Me
The Devil in Me propose une expérience honnête, daté sur certains points, mais il faut le dire, sans grande surprise. J’ai du mal à comprendre le côté technique qui n’a pas évolué depuis Man of Medan en 2019, ça c’est très décevant. Pour autant, l’aventure n’est pas spécialement portée sur l’horreur, mais j’ai trouvé le résultat intéressant plus sur l’ambiance et ce côté dans « l’esprit d’un tueur en série ».