Découvrez mon avis sur la version PS4 de Windbound
Lorsque j’ai découvert Windbound pour la première fois, j’ai été attiré par ce jeu d’aventure/exploration qui m’a de suite rappelé un certain Zelda the Wind Waker. Ce n’est plus tellement un genre de jeu qui m’attire, mais comme vous le savez maintenant, je teste énormément de genre différent sur le site. Et puis le jeu semble tout indiquer pour profiter de ses vacances en mode chill, même si je vous accorde qu’il arrive fin août et que pour la plupart d’entre vous, les vacances sont déjà terminées.
Nous devons donc Windbound à 5 Lives Studios, le studio australien qui avait développé le très bon Satellite Reign. Nous incarnons la jeune Kara navigant avec sa tribu lorsqu’une créature géante les attaqua. Kara perdu la trace de sa tribu et se réveille sur une petite île déserte. Kara va devoir retrouver son chemin à travers tout un tas d’îles perdus. C’est un voyage mystique qui attend Kara même si elle ne le sait pas encore…
Il faut prendre Windbound comme un jeu d’exploration/survie avec tout ce que cela importe, c’est à dire qu’il propose du craft de manière très simplifié et qu’il va falloir partir en exploration à l’aveugle pour avancer dans le jeu. Ca c’est la base de Windbound et dans un sens , c’est plutôt réussie même s’il beaucoup plus accessible que la vague de jeu de survie qu’on se tape depuis quelques années. Ici, le but n’est pas de proposer un aventure à la The Forest ou Green Hell. Il est question de proposer une aventure assez douce pour le joueur, il n’est pas question de lui proposer un challenge ardu. Ce qui fait que vous pouvez laisser les jeunes enfants y jouer, ce qui n’est pas le cas des deux titres cités un peu plus haut.
L’exploration de Windbound à la liberté du joueur
L’exploration est la clé de la réussite de Windbound, le jeu est composé d’une multitude d’île que l’on rejoint à bord d’une barque (que l’on va pouvoir améliorer, mais j’y reviendrais plus tard). Chaque ‘île proposera des ressources différentes: on y retrouve des matériaux pour le craft, des munitions pour les armes, de la nourriture… C’est très important, car le jeu vous demande d’activer des espèces de stèles caché sur île et c’est à vous de les trouver. Sauf que si au début de l’aventure, l’aspect craft est très minimal (comprenez qu’il n’y a pas besoin de chose bien élaboré pour avancer). Plus l’aventure avance plus, vous aurez besoin d’outil avancé pour progresser.
Le joueur possède donc une barre de vie et une barre d’endurance. La barre d’endurance a un impact très élevé sur votre aventure puisque sa jauge maximale diminue régulièrement et assez vite et le seule moyen de la restaurer, c’est de manger. La nourriture est une denrée plutôt rare. Les baies et champignons que vous trouverez ici et là seront loin de vous satisfaire. Vous comprenez qu’il va falloir s’attaquer à la faune sauvage pour récupérer leur viande.
Quelle transition pour le combat qui est probablement l’élément le moins intéressant du jeu. Il faut déjà çà dire que le comportement des bêtes sauvages n’est pas toujours compréhensible, certains possèdent des patterns défini et d’autres ont un comportement que je qualifierais de bizarre. L’utilisation des armes à distances est plutôt catastrophiques en termes de sensations, ce n’est pas du tout agréable à cause du manque de réactivité affiché à l’écran. Ça va un peu mieux avec des armes de corps-à-corps, mais là c’est plus le niveau de détail des animations qui rend les combats un peu trop statique ou saccadée.
La craft même pour les nuls
Le craft quant à lui est plutôt simple à prendre en main. Déjà pour récupérer de nouveau schéma, il suffit d’avoir les découvrir de nouveau matériau. En gros, quand vous découvrez de nouveau matériau, vous découvrez aussi les schéma que vous pouvez utiliser pour fabriquer de nouveau outil. Il y a aussi plusieurs niveaux dans le craft. Il y a des schémas qui vous permettront de transformer de la matière de base que vous allez ensuite réutiliser pour des outils plus avancés. Vous allez pouvoir crafter des armes, des améliorations de conforts comme des sacs qui débloquent des slots dans votre inventaire par exemple, et surtout la barque et toutes les améliorations qui vont avec.
Il est vrai que vous passerez beaucoup de temps à naviguer, ce qui aura pour conséquence de faire baisser votre jauge d’endurance au début de jeu assez vite étant donné que le seul moyen d’avancer, c’est la « force des bras » avec l’aide d’une rame. Via le craft, on pourra notamment ajouter une voile qui permettra de naviguer à l’aide du vent marin et là forcément, on utilise moins d’endurance.
Au final, l’aventure est plutôt bien équilibrée et offre une durée de vie correcte (ça dépend aussi beaucoup de votre rythme de jeu, j’ai passée une dizaine d’heure avant de voir la fin du jeu). Toutefois, l’aventure n’offre pas vraiment une grande rejouabilité (même si la carte est généré aléatoirement à chaque nouvelle partie) puisque l’objectif reste le même. C’est finalement l’implication du joueur dans l’exploration qui fait aussi le sel de l’aventure. En effet, le joueur qui prend le temps de développer ces outils et l’exploration n’aura pas la même expérience que le joueur qui rush les objectifs. J’aurais même tendance à dire que c’est une force, tant finalement , il est laissé au joueur le choix de « faire » son aventure.