Découvrez mon avis sur le premier tome de Tokko Zero
Alors que je faisais mes courses en supermarché la semaine dernière, je suis passé sur par les rayons manga et de suite, il y a Tokko Zero qui m’a intrigué. D’une part, car je me demandais si c’était bien la suite de Tokko qui était paru en 2004. Et puis le doute n’était plus permis quand j’ai vu que l’auteur était Toru Fujisawa, l’auteur de la série Tokko et que l’on connait chez nous pour GTO. Cette fois, Toru Fujisawa n’oeuvre que pour le scénario, le dessin étant laissé à Yukai Asada (Woodstock).
Pour faire court, Tokko Zero n’est pas directement une suite à Tokko (en tout cas ce n’est pas expliqué comme cela). Le nom Tokko fait référence à une section spéciale de la police composé d’homme et de femme qui lutte contre les Phantoms, des créatures spectrales qui attaquent les humains. En ce qui concerne Tokko Zero, ce premier tome ne montre absolument pas cette fameuse unité, on en est même bien loin. J’ai plutôt l’impression que Tokko Zero raconte une histoire sur l’origine des Phantoms et des armes utilisées pour les détruire.
On y suit ici, le jeune (pas tant que ça) Hayato qui fuit une organisation mafieuse appelée « le mauvais oeil » depuis plus de 40 ans. La source de cette chasse à l’homme est la boite de Druj, un artefact qu’étudiait le père d’Hayato et qui a été probablement assassiné pour cette même raison. Cette fameuse boîte de Druj est composé de 108 pièces qui détiennent un pouvoir immense et plus on en possède de pièce, plus le pouvoir obtenu est puissant. Hayato en possédant plus d’une vingtaine, on comprend pourquoi « le mauvais oeil ». Dans sa fuite, Hayato rencontrera la jeune policière Ryôko avec qui il va se lier d’amitié, il semble même que cette dernière va l’aider en retour…
Pour ce premier tome, l’univers et les prémices du scénario ont été posés, on connait les principaux personnage ainsi que le groupe antagoniste. Tokko Zero est une série courte en quatre volume et pour le coup, on a hérité d’un premier volume à la fois rythmé, avec de l’action et avec des moments plus calmes, propices à poser l’univers. L’univers parlons en un peu, l’action se déroule dans un Tokyo contemporain où ce mélange des influences gothiques et mystiques. En ce sens, le dessin d’Asada fonctionne bien grâce à des scènes d’actions détaillés, il y a même quelques inspirations à Jojo’s Bizarre Adventure et les stands.
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