Découvrez mon avis sur le premier tome du manga The Dungeon of Black Company
J’aime beaucoup le genre de l’isekai dans le manga et si des titres comme Sword Art Online ou Log Horizon m’ont initié ce n’est pas pour autant que le genre croule sous l’originalité. Ce sont surtout des séries animées qui m’on fait découvrir le genre , mais aujourd’hui je vous propose de découvrir le manga The Dungeon of Black Company qui est comme vous l’avez surement déjà deviné un isekai mais qui propose une petite touche sympathique.
The Dungeon of Black Company est donc un manga de Yohei Yasumura dont c’est le premier titre. Le manga est publiée par MAG Garden et compte quatre tomes au Japon. En France, le manga est éditée chez Komikku (je crois d’ailleurs que c’est le premier manga que j’ai acheté de cet éditeur).
Kinji Ninomiya est un jeune homme qui a toujours pour leitmotiv « je ne veux pas travailler ». Cependant, sa vie va changer du tout au tout lorsqu’il va être transporté dans un autre monde : dans la peau d’un aventurier, il va devoir s’accoutumer aux dures besognes qu’on lui réserve. Environnements difficiles, faible salaire et longues heures de travail… Kinji va devoir prendre sur lui et accepter d’avoir des ampoules aux doigts ! – nautiljon
L’originalité de The Dungeon of Black Company vient de son univers et de son héros qui sont tournés vers le capitalisme. Tout d’abord Kinji Ninomiya est un « neet professionel » fortuné qui se permet de regarder de haut le reste de la population qui travaille dur à longueur de journée… Les choses changent quand il se retrouve téléporté dans un monde parallèle inspiré de l’heroic-fantasy et se retrouve obligé d’aller trimer dans les mines pour une compagnie qui ne semble pas avoir d’égard pour sa main d’oeuvre. Bref, pour Kinji, le karma lui a mis une sacré tarte dans la face. Une nouvelle vie s’offre a Kinji et il va tout faire pour survivre (et tant pis s’il faut avoir a des méthodes de salopard pour y parvenir).
Il y a un côté critique de la société sur le traitement inhumain que peuvent avoir les grosses compagnies. En effet, Kinji se retrouve un peu de l’autre côté du miroir et il va être confronté à diverses situations que l’on retrouvent dans la société actuelle: les conditions déplorable de travail des employés, les discours de propagande des entreprises, la compétitivité sans considération pour les employés… Bref, le premier tome de The Dungeon of Black Company passe en revu tout cela avec une ggrosse pointe d’humour et d’auto dérision. Le but n’est pas de critiquer pour critiquer, le but est d’avant tout de divertir et de ce côté ce premier tome est plutôt efficace. On est d’ailleurs vraiment clairement plus dans un registre humour que dramatique, ce qui rend la lecture vraiment agréable.
En ce qui concerne la qualité du dessins, je la trouve très inégale. Il y a certaines pages juste magnifiques quand d’autres n’ont clairement pas bénéficié du même soin. Ce n’est pas un problème en soi, c’est juste que l’écart de qualité entre certaines pages est beaucoup trop grande.
Pour terminer…
Dans l’ensemble, j’ai apprécié la lecture de ce premier tome. J’aime beaucoup l’héroic fantasy et je m’y retrouve dans ce manga puisqu’il ne se concentre pas sur “la quête du héros qui doit sauver le monde face à un roi démon qui ressuscite tous les 1000 ans” (ou un truc dans le genre). J’aime aussi ce côté critique sur la société repris, mais avec de la légèreté. Et puis Kinji est un personnage singulier, le genre que l’on adore détester. Pour la suite, je pense que la série pourrait prendre un tournant vers l’action. En tout cas, Yohei Yasumura a « un coup de crayon »qui s’adapterait très bien.