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Distopiary : Mon avis sur ce manga

Découvrez mon avis sur le manga Distopiary

Au début de l’année, je vous avais donné mes impressions sur le premier tome du manga Distopiary duo Senga Fumitaka / Tellmin qui est publié en France chez Pika et qui compte 5 tomes tomes au total (la série est terminée). Je vous propose donc découvrir ce que j’en ai pensé.

Dans un univers fantasy, teinté de RPG, le  23ème roi du Mal va bientôt être choisi. Il peut émerger à tout moment dans n’importe laquelle des 7 strates qui le composent. Dans ce monde, où les classes sont paramétrées à la naissance, les Exterminateurs ont pour mission de trouver et d’anéantir le roi du Mal  avant qu’il ne soit trop tard. Pour cela, ces héros devront réunir une équipe de coéquipiers de classes différentes. Les Exterminateurs sont reconnus comme des héros mais contrairement aux autres classes, ils  ne peuvent pas acquérir d’expérience mais seulement augmenter temporairement leur puissance. Suivez Tolza, un jeune Exterminateur, dans son voyage pour anéantir le roi du Mal en compagnie de ses coéquipiers et découvrez le terrible et sombre secret que ces derniers ne doivent jamais apprendre à propos de la classe des Exterminateurs et de leur habilité, le Supplément Héroïque !

Distopiary est un manga que je me suis procuré pour deux raisons: la jaquette présentant le personnage de Tolza qui me faisait penser à Allen Walker, le personnage principal de D. Gray-Man et le synopsis qui laissait présager une aventure d’héroic-fantasy. Et pour le coup, on va dire que j’avais vu juste puisque d’une part, les références à D. Gray Man vont bien plus loin que l’apparence de Tolza et d’une autre part, nous avons là une aventure d’héroic-fantasy avec des inspirations venant des RPG avec un poil de dark-fantasy.

L’univers de Distopiary est très particulier et on s’en rend compte dès la lecture du synopsis. Dans ce monde, chacun hérite d’une classe à la naissance avec des aptitudes différentes. Cependant, seule la classe des Exterminateurs est assez puissante pour se mesurer au roi du mal qui ressuscite régulièrement. On pourrait ce dire qu’avec cela, le titre du manga est bien choisi (Distopiary pour dystopie = une dystopie est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu’elle empêche ses membres d’atteindre le bonheur cf. wikipedia), on pourrait se dire que le fait que le mal ne puisse être éradiqué suffit à créer un monde dystopique, mais Distopiary va plus loin que cela.

En effet, le roi du mal prend possession d’humain qui n’ont rien demandé et qui se retrouvent forcés de répandre le « mal ». Le plus étonnant, c’est qu’il semble faire partie d’un « ordre des choses » un cycle où le mal doit exister face au bien, un peu comme le yin et le yang, l’un ne peut exister sans l’autre. Cet ordre est d’ailleurs géré par l’Observatoire, une sorte d’organisation omnisciente qui veille à ce que les Exterminateurs terrasse le roi du mal et même plus…

Comme mentionné plus haut, Distopiary s’inspire de RPG pour ces personnages qui se voient attribuer des classes et qui progressent en prenant de l’expérience face aux créatures tuées pour monter en niveau. Cela fonctionne pour toutes les classes, sauf celles de l’Exterminateur qui est régie par un autre système que je ne vous détaillerais pas, car il s’agit d’un point clé de l’univers de ce manga et il sera plus intéressant que vous le découvriez vous-même. Le secret qui se cache derrière le talent des Exterminateurs (le Supplément Héroique), que l’on pourrait comparer au principe d’échange équivalent en alchimie qui est abordé dans Fullmetal Alchemist est une abomination sans nom.

Tolza est le personnage principal de ce manga et il est accompagné d’une observatrice Sizz qui doit rapporter l’avancée de Tolza à l’Observatoire. Tolza n’est pas un personnage chaleureux, il est assez froid et taciturne. Sa seule motivation est de terrasser le roi du mal. Cependant, au fur et à mesure que l’aventure progresse, Tolza laisse apparaitre une certaine dualité sur l’utilisation du Supplément Héroique: s’en servir pour terrasser le roi du mal et le prix à payer très cher.

D’une certaine manière, on pourrait penser que Distopiary est une aventure plutôt linéaire qui présente les aventures de Tolza qui doivent se conclure par l’affrontement final avec le roi du mal. Et bien je dois vous dire, que vous risquez d’être surpris et apr forcement dans le bon sens. En effet, si les quatre premiers tomes du manga sont prometteurs grâce à un univers beaucoup plus travaillé qu’il ne le montre aux premiers abords, la fin de l’aventure est expédiée à vitesse grand V. Tellement qu’il était impossible d’utiliser toutes les pistes et intrigues lancé à travers le début de la série. Le dernier chapitre de la série laisse est plutôt bon, mais pour autant, j’ai comme un léger goût amère dans la bouche suite à la lecture de ce dernier tome où je me dis que c’est vraiment dommage.