distopiary avis tome 1

Distopiary : Mon avis sur le premier tome

Découvrez mon avis sur le premier tome du manga Distopiary

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Ca fait maintenant un petit moment que je n’avais pas proposé de critique manga et j’ai donc décidé de vous présenter une petite surprise avec le premier tome de Distopiary que l’on trouve chez Pika. C’est écrit par Senga Fumitaka et dessiné par Tellmin. C’est une série courte en 5 tomes qui sont d’ailleurs tous disponibles en France et c’est un shonen.

Dans un univers fantasy, teinté de RPG, le  23ème roi du Mal va bientôt être choisi. Il peut émerger à tout moment dans n’importe laquelle des 7 strates qui le composent. Dans ce monde, où les classes sont paramétrées à la naissance, les Exterminateurs ont pour mission de trouver et d’anéantir le roi du Mal  avant qu’il ne soit trop tard. Pour cela, ces héros devront réunir une équipe de coéquipiers de classes différentes. Les Exterminateurs sont reconnus comme des héros mais contrairement aux autres classes, ils  ne peuvent pas acquérir d’expérience mais seulement augmenter temporairement leur puissance. Suivez Tolza, un jeune Exterminateur, dans son voyage pour anéantir le roi du Mal en compagnie de ses coéquipiers et découvrez le terrible et sombre secret que ces derniers ne doivent jamais apprendre à propos de la classe des Exterminateurs et de leur habilité, le Supplément Héroïque !

Distopiary est un manga qui risque de vous mettre une sacré claque et cela concerne surtout le secret derrière la puissance des Exterminateurs. Le ton est donné dès le début de ce premier tome avec une citation qui trouvera son sens par la suite « Le plus puissant et le pire des héros ». Sur certains points, Distopiary va un peu plus loin que ce que l’on trouve dans des shonens plus classiques. Cependant, c’est plus dans la suggestion que dans le visuel. Et en allant un peu plus loin, Distopiary sonne comme une critique de la société très sombre. J’ai pu y retrouver quelques similitudes avec le manga Black Bullet dans leur univers, même si Distopiary semble quand même plus sombre. En parlant de similitude, il y a aussi avec D Gray-Man sur le design et notamment la cicatrice de Tolza qui rappelle celle d’Allen Walker et je n’oublie pas, le roi du mal qui s’inspire clairement du Comte Millénaire et de ses acolytes..

Le héros Tolza est un personnage très nuancé. S’il semble d’abord assez froid et distant avec ses compagnons, on découvre sa vraie personnalité durant les combats et la dualité qu’il ressent entre sa mission et les sacrifices qu’il doit faire pour la mener à bien.