Découvrez mon avis sur la série animée Fate/Apocrypha
Il est déjà bien difficile de s’y retrouver dans l’univers Fate chez Type Moon, entres les lights novel, OVA, jeux vidéos adaptations en manga ou en film… L’année dernière, nous avons eu droit à l’adaptation animée du light novel Fate/Apocrypha par A1-Pictures. La série est disponible chez Netflix en VOTFR.
L’histoire de Fate/Apocrypha se passe dans un monde alternatif de Fate/stay night, où le Saint Graal a disparu depuis plusieurs années après la Troisième Guerre du Graal. Dans les années 2000, le groupe prétendant avoir le Graal, Yggdmillennia, déclare la fin de L’Association des Mages. L’Association riposte en envoyant une cinquantaine de mages, cependant, il se font tous abattre par un Servant Noir se faisant appeler Lancer. Mais, un survivant parvient à activer le système de secours du Saint Graal, invoquant ainsi quatorze Servants au total. Ceci marque alors le début d’une Grande Guerre du Saint Graal dans la ville de Trifas, où deux factions s’affrontent : la faction Noire, principalement composée des membres du groupe Yggdramillennia, et la faction Rouge, composée des membres de L’Association des Mages, excepté ceux de l’église. Le Saint Graal lui-même agira en tant que médiateur de cette Grande Guerre.
Première chose à savoir, Fate/Apocrypha se déroule dans un univers alternatif, il n’y a donc pas besoin d’avoir vu les précédentes séries pour s’y retrouver. Il est toujours question de mages qui invoquent des Servants (esprit héroique du passé) afin de combattre pour remporter le Saint Graal qui a le pouvoir d’exaucer un vœu. A la différence de Fate/Stay Night ou Fate/Zero où il s’agissait d’un battle royal avec un seul gagnant à la fin. Il est ici question de deux groupes de mages qui s’affrontent pour le Saint Graal.
Ma toute première impression était plutôt positive sur cette série qui prenait vraiment le contre-pied des séries précédentes. En effet, si deux équipes de 7 masters + 7 servants (lancer, berserker, caster, archer, saber, rider et assassin) s’affrontaient , il y a aussi la présence d’un quinzième servant Ruler qui est une sorte d’entité neutre qui n’a pas de Master. Pour autant, tous les personnages n’ont pas la même importance et heureusement d’ailleurs, car il y a quand un même un sacré nombre de personnage.
L’intrigue par aussi dans tous les sens à un moment donné et les statuts des deux équipes seront remis en cause et les ennemis d’un jour deviennent des alliés. Fate/Apocrypha n’est pas une série très joyeuse et le nombre de mort augmente très vite et cela vaut aussi bien pour les masters et leurs servants. Et tout ça, pour arriver à un combat final entre un servant devenu master et un homonculus cherchant sa place dans le monde… pour un dénouement qui ne m’a pas du tout satisfait. En ce sens, j’ai bien apprécié toute l’intrigue sauf le dénouement, où je me suis demandé ce qui était passé par la tête des scénaristes pour pondre un truc pareil.
Le second point sur lequel je suis aussi un poil confus, c’est sur la partie technique et la direction artistique. Exit Ufotable qui bosse sur la trilogie Fate/Stay Night Heaven’s Feel et le jeu Code Vein. C’est donc A1-Pictures qui s’est retrouvé avec Fate/Apocrypha et si je n’était absolument pas convaincue par le travail fait sur les combats de la série, je dois avouer que j’ai dû réviser mon jugement à la suite des derniers épisodes qui sont juste énormes. J’ai quand même une large préférence pour Ufotable, mais ici A1-Pictures n’a pas démérité bien au contraire et en apportant sa touche plus qu’en essayant de faire du Ufotable.
Au final, je peux dire que Fate/Apocrypha est une série qui souffle constamment entre le chaud et le froid. Et finalement je la trouve assez dispensable, je la recommanderais, mais seulement pour les fans hardcore de l’univers Fate.
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