Découvrez mon avis sur la version PS4 du JRPG du studio Gust : Blue Reflection Second Light
Il y a un peu plus de quatre ans, Koei Tecmo et Gust sortaient le premier épisode de Blue Reflection (une série animée a été diffusée cette année sur Wakanim). Un JRPG mettant en avant des Magical Girls qui combattaient des créatures dans le nouveau monde. Le jeu offrait une aventure classique pour un JRPG au tour par tour qui offrait pas mal de choses à faire grâce à ce côté « slice of life » bien connu des amateurs de mangas. Gust propose donc aujourd’hui une suite baptisée Blue Reflection Second Light. Chose intéressante, cette suite change pas mal de choses et n’est pas qu’un simple copié/collé du premier épisode. Cela suffit-il à en faire un bon jeu ? Cela n’est pas certain.
IIl y a quelques mois Bandai Namco proposait un Tales of Arise qui fut accueilli de manière très positive par la presse et chez les joueurs. Le jeu n’était pas parfait, mais tous les ajustements faits pour proposer une aventure aux goûts du jour ont largement payé leur fruit. Je constate que c’est aussi le cas pour ce Blue Reflection Second Light qui propose une aventure plutôt classique pour un JRPG , mais avec des ajustements qui font que le titre est très agréable à faire. Pour autant, le titre n’a pas grand chose à voir avec Tales of Arise, la comparaison s’arrête là.
Un JRPG classique et moderne à la fois
Ici, le jeu se déroule dans un monde mystérieux dans lequel nos « magical girls » se sont réveillés en ne souvenant plus de certaines choses (le fameux « amnésie-kun » utilisé pour justifier le scénario). Ces dernières vont alors explorer les donjons pour tenter de récupérer leur souvenir, mais d’autres « magicals girls » amnésiques vont débarquer…
La structure du jeu est plutôt simple. Le titre s’articule autour d’un hub central avec diverses activités (la gestion des quêtes, l’amélioration d’outils annexes…) à faire et les donjons qui regroupent les combats.
Les donjons sont des zones moyennes tailles qui proposent aussi bien du combat que des phases d’infiltration. Il sera aussi possible de récupérer des objets permettant d’accéder à des zones bloquées tel Castlevania. Les donjons sont coupés en plusieurs zones gardés par des ennemis élites impossible à esquiver mais aussi un boss de fins. Chaque donjon correspond à une magical girl en particulier et donc proposent des biomes différents mais aussi des ennemis différents.
Le hub est une école que le joueur va pouvoir améliorer en ajoutant des éléments via l’artisanat et les objets récoltés dans les donjons. Il permet aussi de prendre les quêtes ce qui permet d’améliorer les relations entre les personnages, cela débloque les points de compétences que l’on attribue ensuite à chaque personnage pour débloquer de nouvelles compétences actives et passives.
Un système de combat efficace malgré un level design sans génie
Le tout est chapeauté par ce côté slice of life et donc pas mal de mise en scène façon « visual novel » avec des choix à effectuer durant les dialogues. Malheureusement, ces passages sont obligatoires si l’on veut progresser dans le jeu même si cela reste moins lourd que les interludes de Tales of Arise.
Quant au système de combat, c’est simple, mais élaboré. On est dans du tour par tour à la « Final Fantasy jauge ATB ». Dans le sens où on lance une attaque lorsque jauge atteint un palier. Ici, la jauge du joueur contient trois paliers. Chaque palier donne plus de points pour lancer plus d’attaques, mais lancer une attaque au palier trois prend plus de temps que de lancer une attaque au palier un. On contrôle trois personnages dont la jauge est gérée séparément. De base, on contrôle un personnage sur les trois mais il est possible de les contrôler en combat. Il y a donc une certaine gestion à prendre en compte puisque les ennemis sont aussi à ce système de jauge qui est aussi visible.
On va donc chercher à créer des équipes complémentaires puisque chaque magical girl possède ses propres aptitudes. On va pouvoir pondérer cela grâce un à un système de sertissage de gemme qui apporte des traits passifs et des compétences actives aux personnages.
Le mot de la fin
Au final, Blue Reflection Second Light est un bon jeu. J’ai eu un peu de mal à un moment puisque le nombre de donjons disponibles en jeu est conséquent alors que le gameplay n’évolue plus vraiment. J’ai donc ressentie un peu de lassitude. Pour autant, le système de combat est bien calibré avec la bonne dose de challenge sans tomber dans trop d’excès. Techniquement, c’est aussi moyen, mais je trouve que la direction artistique est intéressante. Bref, j’ai passé un bon moment sur ce jeu que je conseille aux avant tout aux habitués des JRPG.