Découvrez mon avis sur la version PS5 de Like a Dragon Ishin
Le studio japonais Ryu ga Gotoku avec la licence Yakuza (où Like a Dragon) avait laissé la possibilité il y a quelques années la possibilité de porter le spin-off Ryu ga Gotoku Ishin (sortie en 2014 uniquement au Japon) sur les consoles actuelles. Il n’a pas fallu attendre très longtemps avant l’officialisation de ce titre avec un remake qui est maintenant disponible depuis quelques semaines. J’ai eu l’occasion d’y jouer et je vous propose de découvrir ce que j’en ai pensé.
Like a Dragon Ishin place son action au XIXème siècle au japon, on part donc sur une histoire à 100% originale qui prend ses distances avec la série originale. L’histoire nous laisse suivre l’aventure de Ryoma Sakamoto, un samouraï de Tosa qui va essayer de venger la mort de son père adoptif. Le tout va prendre une tournure assez épique puisque c’est la pérennité du japon qui est mise en jeu. Entre les ingérences étrangères, les jeux de pouvoir internes, les trahisons, nous sommes clairement sur un scénario qui n’a pas grand chose à envier à Game of Thrones dans un certain sens. Comme d’habitude, le jeu est découpé en plusieurs chapitres (14 ici) qui font avancer l’histoire. La gestion du rythme est encore une fois plutôt haché. En effet, le début du jeu laisse une assez grande liberté au joueur une fois la phase d’introduction passée. Il faut aussi dire que le titre offre un monde ouvert restreint, mais que le joueur doit explorer pour en trouver toutes les subtilités. Plus l’histoire avance et plus l’action s’accélère. J’aime aussi le fait que toutes les interrogations et autres mystères trouvent réponses au fur et à mesure de l’aventure. La mise en scène est encore une fois au top. Nous avons droit à de superbes cut-scenes lors des introductions des combats et il y a quelques cinématiques et cut-scenes dans des moments importants du jeu.
Le système de combat de Like a Dragon Ishin propose quatre styles de combat dans un titre qui reprend le style beat’em’all délaissé dans Yakuza like a Dragon. On a donc un style au corps à corps (que j’ai très peu utilisé), un style au sabre, un style au revolver et un style qui mélange sabre et revolver. Clairement, j’ai adoré le style de combat au sabre que j’ai axé durant mon aventure. Comme dans tout beat’em’all, il y a tout un tas de cou disponibles en plus d’une garde et d’un mouvement d’esquive. Il y a aussi de belles nuances entre tous ces styles de combats qui ne s’utilisent pas de la même manière. J’aime aussi beaucoup tout le système de progression où l’on récupère des points de compétences selon le style de combat utilisé et aussi d’autres points généraux que l’on va ensuite investir dans des arbres de talents dédiés pour chaque style.
Techniquement, je trouve le jeu intéressant, mais comme toujours, ça reste inégal. Le jeu est visuellement réussi, même s’il y a encore un peu de clipping (beaucoup moins qu’auparavant) et il y a toujours cet aspect où l’on voit apparaître et disparaître les différents PNJ du jeu. Le titre arrive quand même à garder un framerate assez haut de manière fluide en toute circonstances. Je trouve quand même qu’il manque de fluidité dans la gestion et la navigation dans les menus.
Finalement, Like a Dragon Ishin est un très bon jeu qui se cale dans la lignée de ce que l’on connaît déjà des précédents titres de la série. Il ne réinvente pas la foudre, mais je dois avouer que le changement d’ambiance en gardant tout ce qui fait le sel de la série, fonctionne encore sur moi. Pour autant, je pense que par rapport aux autres jeux de la série principale, Like a Dragon Ishin à la porte d’entrée idéale pour celles et ceux qui n’ont jamais touché à la série
