Découvrez mon avis sur le premier film de la trilogie Netflix de Godzilla
Après l’annonce d’un film d’animation sur Godzilla produit par Netflix, j’étais à la fois intrigué et en même temps, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. J’avais même complètement oublié la sortie de ce film intitulé Godzilla La planète des monstres jusqu’à ce que Netflix sorte son planning de sortie pour Janvier.
C’est à ce moment-là que j’ai commencé a me renseigné un minimum sur ce film co-réalisé par Hiroyuki Seshita et Kobun Shizuno. Si Kobun Shizuno ne me disait absolument rien, Hiroyuki Seshita est un réalisateur dont j’ai apprécié les dernières séries/films (tous disponibles sur Netflix): Sidonia no Kishi, Ajin, Blame. J’imaginais alors un film en CGI et un scénario lorgnant sur la SF et rien qu’à la vue du premier trailer et du synopsis, on va dire que je ne me suis pas trompé.
Dans un futur lointain, les humains ont dû s’exiler dans l’espace afin de survivre à cause de la menace représentée par Godzilla. 20 ans plus tard, l’humanité décide de revenir sur Terre pour prendre ce qui lui appartient et mettre fin au règne de Godzilla…
Il faut savoir que Godzilla La planète des monstres n’est que le premier film d’une trilogie dont les dates des prochains épisodes n’ont pas encore été données. Ce premier film est donc une sorte d’introduction qui présente un univers vraiment différent de ce que l’on a pu voir sur les différents projets liés à Godzilla. Il n’est cependant, pas fait mention des origines de Godzilla. Le film présente les événements liés à la fuite des hommes dans l’espace. Chose intéressante, lors de l’apparition de Godzilla, des extraterrestres (à forme humanoïde) se sont présenté en tant que « sauveur de l’humanité » et ce qui devait devenir la dernière chance des humais se conclu par un échec. L’humanité s’est alors réfugié dans une arche spatiale (cf. la série The 100) à la recherche d’une planète habitable (ça fait clairement référence à Sidonia no Kishi). 20 ans plus tard, l’humanité doit faire un choix crucial: revenir sur Terre et faire face à Godzilla ou continuer la recherche d’une hypothétique planète habitable.
La décision est prise de revenir sur Terre avec un plan pour anéantir Godzilla, sauf que les 20 ans passés dans l’espace en représente 20 000 sur Terre. Et notre belle planète bleue n’est plus aussi accueillante qu’auparavant (le petit côté Terraformars)… Je vous passe les détails pour sauter à la fin du film et juste teaser ce cliffhanger que je n’avais absolument pas vu venir et qui est pourtant totalement justifiable par la mythologie des films liés à Godzilla.
Pour ce qui est du choix de la CGI, le résultat reste quand même bien au-dessus de Sidonia no Kishi, Ajin et même de Blame sortie il y a quelques mois. Le soucis vient surtout du fait que tous les assets des précédents travaux de Seshita semble avoir été récupéré. J’ai parfois eu l’impression de trouver des copier-coller de Sidonia no Kishi, c’est dommage pour un film d’envergure. Il faut aussi avouer que le design de Godzilla laisse un peu à désirer.
Et en ce qui concerne le film en lui-même, j’ai beau l’avoir apprécié, il y a quand même un grand manque de rythme dans cette première partie. Si la première partie du film est plutôt plate et sans action, elle est assez riche en information, même si elle pose plus de questions qu’elle n’y réponds. Les thèmes abordés sont assez intéressants (la place de l’homme dans l’univers, les choix que l’on peut être amené à faire pour survivre, la légitimité d’un groupe dirigeant dans une communauté…). La seconde partie tombe dans l’action à outrance comme pour essayer de combler le manque de la première partie du film.